Association Universelle des
Amis de Jeanne d'Arc



Statue

Fondée en 1953.

Le général Weygand en assure dès le début, une présidence d'honneur active et efficace.

 

But de l'association

Présenter une image complète et exacte de Jeanne d'Arc dans un esprit strictement culturel

Son action Recherche, Diffusion Liaison avec les pays étrangers


Information
Jeudi, 05 Avril 2012 13:35



DOMREMY-LA-PUCELLE



Pèlerinage de Sainte Jeanne d’ARC

Cet article est extrait du « guide des Pèlerinages en Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine » écrit par Eléonore BRISBOIS.

Il est paru en juin 1994 aux Editions DANAE dans la Collection : Les Routes de la Foi.




Pèlerinage de Sainte Jeanne d’Arc : le deuxième dimanche de mai, fête de Jeanne d’Arc, et le dernier dimanche de septembre, « pèlerinage des voisins ».



Origines du pèlerinage

Ce pèlerinage est lié à la jeunesse de Jeanne d’Arc. En mai 1869, quatre ouvriers du pays font des fouilles au « pierrier de la Pucelle » et découvrent les substructions d’un sanctuaire, quelques morceaux de vitrail, une clé de voûte aux armoiries de la famille d’Arc et une pierre sculptée. Ces vestiges sont dans le musée de la maison natale de Jeanne d’Arc à Domremy.



L’origine de cette chapelle demeure mystérieuse. Pour certains historiens, elle est antérieure à Jeanne d’Arc. D’autres pensent qu’elle fut élevée lors de son procès de réhabilitation en 1456 par ses frères ou neveux en tant que monument de réparation, comme à Orléans et à Rouen. Etienne, grand doyen de la cathédrale de Toul, arrière-neveu de Jeanne, donna en mourant au chapitre de Brixey-aux-Chanoines 120 livres pour la fondation de trois messes qui devaient être célébrées en la chapelle qu’il avait fait bâtir sous l’invocation de Notre Dame, au finage de Domremy.



Ce sont les Suédois qui vers 1635-1640 auraient détruit la chapelle, coupé le « may » et brûlé le Bois Chenu.

Le premier pèlerinage national à Domremy eut lieu le 10 juillet 1878. Plus de 20 000 pèlerins participèrent à la messe dans la prairie face à la maison de Jeanne d’Arc et à l’église paroissiale.




Centre du pèlerinage

Domremy village : la maison natale de Jeanne d’Arc est une demeure de paysans aisés. A gauche de la maison, un petit musée remémore la vie de la sainte.



Contemporaine de Jeanne d’Arc, l’église paroissiale du XIVème siècle a été très remaniée, mais un bénitier et une statue de sainte Marguerite du XIVème siècle sont d’époque. Elle fut transformée au XVIème siècle et agrandie en 1824 par le retournement du chœur.



Dans le croisillon gauche, perdure la cuve baptismale du XIIème siècle sur laquelle fut tenue Jeanne.

Les magnifiques vitraux de Gaudin (1956) rappellent la vie de Jeanne d’Arc. Du XVème siècle est la pierre tombale de la famille Thiesselin, marraine de Jeanne. Statues de sainte Anne du XVIème siècle, de Saint Remi du XVIIème siècle et de saint Elophe.



A l’entrée, le « Dernier Soupir de Jeanne » est l’œuvre de Maxime Réal del Sarte. A l’extérieur, le marbre de 1929 rappelle le cinquième centenaire de la chevauchée de Jeanne.



Domremy-Bois-Chenu : à 1,5 km du bourg, la basilique du Bois-Chenu, construite entre 1881 et 1926, marque l’un des endroits où Jeanne entendit les voix de sainte Catherine, de sainte Marguerite et de Saint Michel lui dicter sa mission. Magnifique panorama face à la Meuse.



Sur l’esplanade se dressent les statues de Jacques d’Arc et d’Isabelle de Vouthon, dite Romée, le groupe des apparitions par Paul Allar et la croix des morts de 1942.



Sur l’escalier à double rampe ou escalier de la paix (1946) des écussons remémorent les villes qui ont vu Jeanne d’Arc. A l’intérieur, des fresques de L. Royer relatent la vie de la sainte. Les mosaïques du chœur de P. Dié-Mallet, de la coupole de C. Lorin et des transepts de Pinta évoquent l’envoi de Jeanne en mission et son entrée au ciel.

En sortant de la basilique par le transept sud, on atteint le chemin de croix de Jean Hesse et le cimetière des pères eudistes.



Dédiée à la Vierge, la crypte est un lieu de prière pour la paix et pour les soldats. Statue de Notre Dame de Bermont du XIVème siècle.

Carmel du Bois-Chenu et sa chapelle.

Arbre des fées, fontaine des fiévreux.

Salle Saint-Michel : diaporama et exposition de souvenir. Demander au magasin de la basilique l’accès à la salle.



Déroulement du pèlerinage

Pour le déroulement du pèlerinage, se renseigner auprès de M. le recteur.


Tourisme

Située sur la rive gauche de la Meuse, Domremy, Domnus Remigius Dompremi, appartenait au duché de Bar. Au début du XVème siècle et suite à la mort sans héritier de Pierre V de Bourlémont, Domremy passa à sa nièce Jeanne de Joinville qui épousa en secondes noces Jean de Salm. Lorsque Christine de Salm épousa le comte de Vaudémont, François de Lorraine, la seigneurie échut à la maison de Lorraine.

Excursions : au nord, l’ermitage Notre-Dame-de-Bermont du XVème siècle (voir à Greux-Domremy), la chapelle Notre-Dame-de-Beauregard et, à Vaucouleurs, la chapelle castrale. Au sud, l’église romane de Coussey, le château de Bouremont du XVème siècle, l’église Saint-Nicolas de Neufchâteau du XIIIème siècle. A l’est, l’église Saint-Elophe du XIVème à Soulosse. A l’ouest, les ruines d’une villa gallo-romaine à Grand.







Renseignements pratiques



Accès : à Neufchâteau, prendre la D 964 10 km.

Directeur des pèlerinage : M. le recteur de la basilique, 88630 Domremy. Tél : 03.29.06.93.47



INFORMATION



Anne de Mortemart, duchesse d’Uzès, l’une des plus grandes dames de notre temps, bien plus par ses hautes valeurs personnelles que par sa naissance et son titre. Elle était non seulement une femme de haute vertu, de grand cœur et de fine culture, mais aussi une artiste accomplie.



Elle sculptait notamment, comme Marie d’Orléans.



On compte parmi ses œuvres, deux statues de Jeanne d’Arc, dont il serait bon de donner une image commentée dans notre bulletin.



L’une est à Mehun-sur-Yèvre dans le Cher, le lieu où Charles VII fit sceller les lettres de noblesse de Jeanne d’Arc et sa famille.



L’autre est à Pont-à-Mousson. Elle est placée dans une niche de la façade de l’église de la paroisse Saint Martin.



Il se peut que l’église ait été détruite au cours des combats de 1945, mais la statue tronquée subsiste toujours.