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1914 : Jeanne sauve une 2ème fois la France |
« A Jeanne d'Arc qui sauva deux fois la France ». Cette dédicace devait être apposée sur la façade de la basilique Ste-Jeanne d'Arc construite à Paris, dans le 18ème arrondissement. Mais cette façade est restée inachevée, sans aucune inscription ni ornement.
Dans quelles circonstances Jeanne sauva-t-elle une deuxième fois la France et pourquoi cette église fut-elle bâtie en ce lieu et non pas ailleurs ? C'est tout une histoire.
Le vœu de 1914.
Il faut se reporter au début du mois de septembre 1914. Depuis près d'un mois, les combats font rage et, malgré tous les efforts, l'avancée allemande semble irrésistible. Le front se rapproche de plus en plus de Paris, transformé en camp retranché. Des dizaines de milliers de Parisiens fuient la ville, le général Gallieni fait miner les ponts sur la Seine pour retarder l'ennemi dans l'éventualité d'une bataille à travers la capitale. Le 2 septembre, le Gouvernement va se réfugier à Bordeaux. Le même jour, à Compiègne, les Allemands annoncent qu'ils seront à Paris le 4 septembre.
Le 4 septembre, les Allemands ne sont pas encore arrivés mais l'angoisse des Parisiens est à son comble. Ils ne savent pas que leur destin va basculer ce jour-là.
Ce 4 septembre, Mgr Odelin, vicaire général, célèbre la messe au Sacré-cœur de Montmartre. Après la messe dans la chapelle des armées, dédiée à St Michel et à la bienheureuse Jeanne d'Arc, il fait vœu d'élever une église à Jeanne d'Arc, à Paris, si la capitale est épargnée. Il s'agit d'un vœu conditionnel fait au nom du cardinal absent. L'intention de Mgr Odelin est de soumettre ce vœu à l'approbation de l'archevêque de Paris, dès son retour de Rome où il est retenu par le conclave qui élit Benoît XV.
Or, le jour même où ce vœu est formulé, surviennent deux événements extraordinaires, imprévus et simultanés : - Au lieu de continuer à avancer droit sur Paris, vers une victoire presque assurée, le général von Klück se détourne de la capitale et oblique vers l'est, vers les bords de la Marne où il va se faire battre. Cette énorme erreur stratégique est encore mal expliquée. (1)
- Le soir de ce 4 septembre, le général Gallieni ordonne à la 6ème armée la manœuvre hardie, l'offensive sur l'Ourcq, qui déclenche la bataille de la Marne. Dans la situation militaire où l'on se trouvait et dans l'état où était l'armée française, il paraissait impensable de pouvoir lancer une telle attaque. Le futur vaincu de la Marne, le général von Klück, a déclaré : « Que des hommes ayant reculé pendant quinze jours, que des hommes couchés par terre et à demi-morts de fatigue puissent reprendre le fusil et attaquer au son du clairon, c'est une chose avec laquelle nous autres Allemands n'avions jamais appris à compter : c'est là une possibilité dont il n'a jamais été question dans nos écoles de guerre. »
La bataille de la Marne commence le lendemain. Les combats sont acharnés et, le jour suivant, le 6 septembre, le général Joffre lance son fameux ordre du jour : "Au moment où s'engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière. Tous les efforts doivent être employés à attaquer et refouler l'ennemi. Une troupe qui ne pourra plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer", ce dimanche 6 septembre, les paroissiens de Saint-Denys de la Chapelle (Paris 18ème) célèbrent le 485ème anniversaire du passage de Jeanne d'Arc en ce lieu (2). L'abbé Margand, ancien vicaire de cette paroisse devenu curé de Ste-Geneviève dans la Plaine Saint Denis, prêche après les Vêpres. Au cours de son sermon, il s'écrie: "De même qu'en 1870 on a fait vœu d'élever la Basilique du Sacré-cœur, prenons l'engagement solennel d'élever en ce lieu une basilique à Jeanne d’Arc si Paris n'est pas touché par les armées allemandes". Alors, chose inouïe à l'époque, toute l'assistance explosa en applaudissements prolongés. Le Figaro du lendemain relata le fait, en ajoutant: « C'est un engagement d'honneur, Paris voudra le tenir ». Ce 6 septembre, jour où le vœu est ainsi renouvelé, l'attaque menée par des soldats pourtant écrasés de fatigue s'avère payante : pour la première fois depuis un mois, la ruée allemande est stoppée.
Dans la nuit du 6 au 7 septembre, le commandant du camp retranché de Paris, le général Gallieni, envoie plus de 4000 hommes prendre part à la bataille. Des centaines de taxis parisiens, des omnibus et des voitures de maîtres sont réquisitionnés et, dans un long cortège, ils vont rejoindre la ligne de feu sur le front de la Marne.
Le 8 septembre, anniversaire du jour où Jeanne d'Arc attaqua Paris occupé par les Anglo-Bourguignons, le mot de passe transmis aux troupes est "Jeanne d'Arc" ! Ce mot, synonyme d'audace et de courage, galvanise davantage encore les énergies. Ce jour, l'ennemi se replie en direction de la Marne. La 6ème armée progresse de 15 km vers l'est, et le renversement de la situation apparut à tous une chose si merveilleuse et inespérée que l'on commença à parler du "Miracle de la Marne". Le succès s'amplifie les jours suivants, jusqu'au communiqué de Joffre du 13 septembre : « Notre victoire s'affirme de plus en plus complète. Partout l'ennemi est en retraite. Partout les Allemands abandonnent des prisonniers, des blessés, du matériel. Après les efforts héroïques dépensés par nos troupes pendant cette lutte formidable qui a duré du 5 au 12 septembre, toutes nos armées surexcitées par le succès exécutent une poursuite sans exemple par son extension... Le gouvernement de la République peut être fier de l'armée qu'il a préparée ». La victoire de la Marne est acquise, mais la bataille continue sur un front de 180 km et la guerre est loin d'être gagnée.
Ce même dimanche 13 septembre 1914, le cardinal Amette présidait à Notre-Dame de Paris la procession des reliques des saints de France. Trente mille fidèles se pressaient dans la cathédrale, sur le parvis et dans les rues avoisinantes. Son Eminence invita ses diocésains à persévérer dans la prière pour le salut de la Patrie.
L'adversaire essayait de se ressaisir et un retournement de la situation était toujours à craindre. A la fin de la cérémonie, l'Archevêque de Paris monta en chaire et il confirma explicitement le vœu : "Depuis le commencement de la guerre, plusieurs ont exprimé la pensée de promettre par vœu l'érection d'une église à Jeanne d'Arc, dans la capitale, pour obtenir la victoire.
Nous avons devancé ce désir puisque depuis plusieurs années déjà, nous avons résolu de construire à Paris une église à Jeanne d’Arc. Eh bien, aujourd'hui, je fais vœu de poursuivre au plus tôt la construction de cette église et de la dédier à la bienheureuse Jeanne d'Arc, en ex-voto commémoratif pour le salut et le triomphe de la France. "
La bataille de la Marne écarta la menace allemande sur la capitale et, durant les quatre années de guerre, Paris fut à l'abri des combats. Satisfaction avait donc été obtenue. Fut-ce grâce à une intervention surnaturelle ? En d'autres termes, doit-on voir une relation de cause à effet entre le vœu à Jeanne d'Arc et la protection de Paris ? L'Eglise a répondu par l'affirmative. Voici ce que déclarait le cardinal Feltin dans l'homélie qu'il prononça le 10 mai 1964, le jour de la consécration de la basilique résultant du vœu de 1914 : « On put constater que, dans le même temps où se faisait cette promesse solennelle, pour des raisons qui nous sont inconnues, les plans de l'armée allemande se modifiaient et au lieu de poursuivre sa marche vers Paris, cette première armée s'orientait vers l'est. Sans doute espérait-elle envelopper toute notre armée française ; c'était ainsi un combat dans le Nord-est. Mais cette manœuvre a été le moment de stabilité : c'est le début de la bataille de la Marne. C'est là qu'a commencé ce que l'on a justement appelé le «miracle de la Marne». Car s'il est vrai que cette victoire ainsi remportée ait été présage de celle qui viendrait après quatre années de vie passées en tranchées, s'il est vrai que cette victoire, dis-je, est due à la valeur des chefs et à la vaillance des soldats, on peut bien constater qu'elle est aussi le résultat d'une protection particulière du Ciel, et pourquoi ne pas le dire, de sainte Jeanne d'Arc, puisque c'est depuis ce moment-là qu'il y a eu changement dans nos attitudes de guerre. » (3)
A quel endroit édifier l'église votive ?
Le curé de St-Denys de la Chapelle, l'abbé Georges Derroite, souhaitait ardemment que la basilique dédiée à Jeanne d'Arc soit construite dans sa paroisse, près de l'église où Jeanne pria et communia en 1429. Mais, lorsque au début des années 20, le diocèse décida d'entreprendre la réalisation du vœu, le projet était de construire cette basilique près de la place Dupleix (15ème arrondissement), sur un terrain acquis à cet effet.
Un beau jour de 1922, l'abbé Derroite eut la surprise d'apprendre que ce projet ne pourrait pas être mené à bien : la Ville de Paris venait de frapper ce terrain de servitude pour y ouvrir une nouvelle rue. Le diocèse devrait donc trouver un autre emplacement.
Pour notre curé, c'était un signe très clair : Jeanne d'Arc ne voulait pas être honorée dans le 15ème arrondissement, où elle n'est jamais allée. Elle ne voudrait pas plus d'une église ailleurs dans Paris puisque, de son vivant, elle n'a jamais pu entrer dans cette ville.
Le seul emplacement convenable, c'était La Chapelle, ce village où elle a logé en 1429, lorsqu'elle lança un assaut infructueux contre la capitale, et où on la ramena, blessée par un tir anglais. La construction de la basilique à La Chapelle aurait aussi l'avantage de procurer au quartier une protection et des grâces particulières, par l'intercession de la sainte.
Le curé s'empressa de multiplier les démarches et d'intervenir auprès de l'archevêque qu'il parvint à convaincre. Le 1er décembre 1922, il rencontra le cardinal, Mgr Dubois, qui lui fit part de sa décision : la basilique sera édifiée à La Chapelle, à charge, pour le curé, de trouver un terrain. L'exploration des ressources du quartier allait commencer, quand il apprit que le terrain attenant à l'église St-Denys était mis en vente. C'était manifestement un nouveau signe car l'emplacement était idéal : la sainte voulait être honorée ici. (4) Il imagina aussitôt l'édification d'une basilique remplaçant ou englobant la vieille petite église gardienne du souvenir de Jeanne d'Arc.
Le terrain devait être mis en vente aux enchères le 28 décembre 1922. Il ne fallait pas qu'il échappât à la paroisse. Pour mettre toutes les chances de son côté, l'abbé Derroitte fit le vœu de se rendre avec ses paroissiens en pèlerinage à Lourdes s'il parvenait à l'acheter. Pour solenniser ce vœu, il le mit par écrit et confia ce document à une personne qui devait le déposer à Lourdes, dans la grotte des apparitions, le 28 décembre, jour de la vente. L'abbé pouvait alors attendre sereinement ce jour fatidique.
Stupeur : au jour dit, la vente n'a pas lieu! Mais notre curé n'est pas homme à se laisser abattre. « Le coup fut dur, écrit-il. Pourtant nous ne perdîmes pas courage, considérant comme impossible que la Sainte Vierge ait choisi le jour même de notre plus grande espérance pour nous désespérer.» Il entreprend des négociations, qu'il qualifie de « laborieuses», avec les vendeurs du terrain et ils parviennent à un accord, sans passer par des enchères. La promesse de vente est signée le 11 février 1923. Or ce jour -et ce n'était pas un hasard pour le curé-est celui de la fête de Notre-Dame de Lourdes : il savait bien que Marie ne l'abandonnerait pas (et n'abandonnerait pas Jeanne d'Arc qui voulait être honorée en ce lieu). Le soir même, il écrit à ses paroissiens pour leur annoncer la nouvelle en laissant exploser sa joie : Chers Paroissiens, C'est un fait accompli.
Aujourd'hui, 11 février, fête de l'Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes, nous sommes autorisés à vous annoncer que le vœu fait en notre nom le 28 décembre dernier à Lourdes même est réalisé, que Son Eminence le Cardinal Dubois, Archevêque de Paris, ému de l'état de l'église Saint-denys de la Chapelle, ayant considéré ses titres historiques à devenir le sanctuaire parisien de Sainte Jeanne d'Arc, touché de votre exceptionnelle dévotion envers la sainte héroïne de la Patrie, son Conseil consulté et tous les obstacles ayant disparu, a décidé que l'église Saint-Denys de la Chapelle serait restaurée sous le vocable de Sainte Jeanne d'Arc, et le serait par la piété du diocèse tout entier, en exécution du vœu fait par Monseigneur Amette en 1914, exécution qu'avait retardée la guerre et que rend plus que jamais pressante la Victoire.
Réjouissez-vous et publiez-en la nouvelle. Il n'est personne qui doive rester insensible à cet événement d'une portée matérielle et morale incalculable. Sainte-Jeanne est à nous! La seconde patronne de la France, celle qui après Marie, veille sur les destinées de la Patrie, est à nous! Sa protection souveraine nous est un gage certain de prospérité et de grandeur... Mais nous développerons ces pensées plus tard. Il n'y a de place à l'heure présente que pour la joie et l'action de grâces.
Tous les Parisiens et même tous les Français doivent les partager. Il convenait divinement que la Patronne de la France eût une église dans la Capitale, que cette église témoignât de son final triomphe et de son entrée dans Paris sur les lieux même qui n'avaient gardé jusqu'alors que le triste souvenir de son échec, qu'il fût enfin le sanctuaire même où elle avait si saintement prié, communié, pris et repris courage. Demain tout le monde dira : c'est bien ainsi. Ce n'en est pas moins un vrai miracle. Que Dieu soit béni! Vive la Chapelle ! Vive Sainte Jeanne d'Arc !
Le cardinal Dubois informe officiellement les Parisiens dans une Lettre Pastorale datée du 1er mai 1923, en justifiant le choix de ce lieu : "Ne vaut-il pas mieux choisir, pour consacrer religieusement la mémoire de la Pucelle, un des endroits jadis voisins de la ville et aujourd'hui enfermés dans ses murs, là où elle a passé, séjourné, prié, communié, souffert ? Tous les historiens sont d'accord pour dire que Saint-Denys de la Chapelle a eu l'insigne honneur de recevoir Jeanne d'Arc. En vérité, ce lieu est sacré, il mérite de devenir pour tous les Parisiens, pour tous les Français, un lieu de pèlerinage patriotique et religieux. Notre projet d'y élever une basilique favorisera ce pèlerinage. Il ne s'agit pas de démolir l'église actuelle de Saint-Denys de la Chapelle et de la remplacer par une autre église. Rien de ce qui rappelle le souvenir de Jeanne ne devra disparaÎtre: la nouvelle église, ex-voto de notre victoire, la conservera comme une relique."
Le curé de La Chapelle peut alors entreprendre son pèlerinage d'action de grâces à Lourdes. Il avait si bien sensibilisé ses paroissiens à l'importance de l'enjeu qu'ils furent nombreux à j'accompagner. Il leur écrit le 31 mai 1923 : « Dans quelques jours nous serons à Lourdes, fidèles au vœu que nous avons fait d'y aller en pèlerinage, si nous avions le bonheur de voir notre rêve accompli. Il nous tarde de partir. Notre cœur, gonflé de reconnaissance, est impatient de remercier la Vierge Marie du miracle qu'elle a fait en notre faveur. Car c'est miracle qu'on ait décidé d'édifier, chez nous, sur les pauvres restes de notre église, la basilique de Sainte Jeanne d'Arc. (...) Quel événement! Quelle grâce! Comme il convient de ne faire qu'un cœur, et le plus ; grand des cœurs pour exprimer notre gratitude. !
Nous, heureux pèlerins, nous ferons en sorte de l'exprimer avec effusion au nom de tous ; nous tâcherons, par elle, d'attirer sur la paroisse de nouveaux bienfaits et d'obtenir les miracles qui sont encore nécessaires pour mener à bonne fin l’œuvre immense qui reste à faire. (...) Nous voudrions emmener toute la Paroisse. Force nous est de nous contenter d'une simple délégation. Du reste, elle sera fort convenable. Nous serons plus de quatre-vingt, groupés et marchant derrière la bannière de Jeanne d'Arc. Tous les âges et toutes les conditions seront représentés. Plusieurs malades nous accompagnent et parmi les malades les pauvres n'ont pas été oubliés. Espérons qu'ils seront guéris.
Quant à vous, chers Paroissiens, vous à qui le devoir impose le sacrifice de rester à Paris, croyez que vous ne serez pas oubliés. Nous emportons vos nécessités, vos requêtes, vos préoccupations de toutes sortes. Nous recommanderons à la Sainte Vierge vos familles, vos enfants, la santé et le bonheur de tous ceux que vous aimez. Nous avons grande confiance de revenir les mains pleines de bénédictions pour tous. Soyez, vous aussi, vous-mêmes, très unis à distance par la pensée et la prière. »
Il va falloir maintenant financer et construire la basilique, en prenant modèle, écrit-il «sur la petite Bernadette qui, malgré sa faiblesse, n'a pas désespéré de couronner le rocher de Massabielle de la basilique qu'on y admire ». L'entreprise fut ardue et c'est seulement en 1964, cinquante ans après le vœu, que l'édifice put être consacré. Sa grande taille (1000 places assises) devait lui permettre d'accueillir des foules. Mais, aujourd'hui, un seul groupe y vient en pèlerinage : les membres de notre association, le jour de la fête nationale de Jeanne d'Arc. Mais ça, c'est une autre histoire... Jacques FRANCOIS
NOTES : (1) On y voit le résultat de dissensions et rivalités entre généraux allemands mal coordonnés par le commandement en chef de Moltke, qui se trouvait alors au Luxembourg.
(2) Au début du mois de septembre 1429, Jeanne d'Arc logea dans le village de La Chapelle St-Denis, qui se situait à mi-chemin entre Paris et la ville de Saint-Denis, et qui est maintenant englobé dans le 18ème arrondissement. Elle fit une veillée d'armes dans l'église, et y communia le lendemain matin 8 septembre avant de se lancer à l'assaut de Paris. Ce fut un échec, Jeanne fut blessée et ramenée dans ce village. Le roi décida alors de renoncer à la prise de Paris.
(3) Pour être complet, il faut signaler que le « miracle de la Marne » fut également attribué, à l'époque, aux interventions du Sacré Cœur, de sainte Geneviève et de la Vierge Marie (célébrée, notamment à Barcy, près de Meaux, sous le vocable de Notre Dame de la Marne).
(4) On ne sait pas où logea Jeanne d'Arc lorsqu'elle séjourna à La Chapelle, mais il est permis de penser qu'elle résida dans le seul bâtiment officiel du village, la maison du bailliage, qui se trouvait précisément sur le terrain en question, mitoyen de l'église où elle pria et communia.
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