Association Universelle des
Amis de Jeanne d'Arc



Statue

Fondée en 1953.

Le général Weygand en assure dès le début, une présidence d'honneur active et efficace.

 

But de l'association

Présenter une image complète et exacte de Jeanne d'Arc dans un esprit strictement culturel

Son action Recherche, Diffusion Liaison avec les pays étrangers


Deux poèmes sur Jeanne d'Arc (envoyés par Monsieur Brocas)
Jeudi, 05 Avril 2012 11:32





Envoi de Monsieur BROCAS, de Paris :



« Je me permets de communiquer à votre association ces vers de notre génial Malherbe

(1555-1628) concernant notre très grande française et sainte : Jeanne la Pucelle. »





I) "Sur la Pucelle d'Orléans brûlée par les Anglais"



L'ennemy, tous droits violant

Belle amazone, en vous brûlant,

Témoigna son âme perfide ;

Mais le destin n'eut point de tort :

Celle qui vivait comme Alcide

Devait mourir comme il est mort.




II ) Sur la statue de la Pucelle qu'il ne faut point d'inscription



Passans, vous trouvez à redire

Qu'on ne voie ici rien gravé

De l'acte le plus relevé

Que jamais l'histoire ay fait lire,

La raison, qui doit vous suffire,

C'est qu'en un miracle si haut,

Il est meilleur de ne rien dire,

Que ne dire pas ce qu'il faut.



La raison classique pouvait admettre le surnaturel et l'histoire.



III) Le Père LE MOYNE (1602-1671)



Poète qui parfois savait être très talentueux, célébra lui aussi la sainte Pucelle d'Orléans.



Dans ce poème "la Pucelle, la Pucelle parle". (sonnet)



Fatale à l'Angleterre et fatale à la France,

De l'une j'abattis l'orgueilleuse fierté,

Et l'autre, par mon bras remise en liberté,

Vit son trône branlant appuyé de ma lance.



Le bûcher allumé contre mon innocence

N'en put, tout noir qu'il fût, noircir la pureté;

Et, contre les auteurs de cette cruauté,

La mort que je souffris fit plus que ma vaillance.



D'un cœur égal au cœur des plus fameux guerriers,

Je gardai de mon corps la fleur sous les lauriers ;

Je fus comme l'abeille et chaste et courageuse ;

Je piquai, les chassai les léopards anglais,

Et de mon aiguillon, vierge victorieuse,

Je défendis les lys qui couronnent nos rois.