Association Universelle des
Amis de Jeanne d'Arc



Statue

Fondée en 1953.

Le général Weygand en assure dès le début, une présidence d'honneur active et efficace.

 

But de l'association

Présenter une image complète et exacte de Jeanne d'Arc dans un esprit strictement culturel

Son action Recherche, Diffusion Liaison avec les pays étrangers


En tout conforme au Christ

L'Abbé J. Henry, dans un rapport au VIIème congrès de la Cité Catholique, à Orléans, a démontré magistralement comment la vie et la mission de Jeanne correspondent à une figure de la propre vie et mission de Jésus-Christ, sur la terre....


Tout a été dit sur Jeanne d'Arc : le meilleur et le pire. Cependant, nous ne venons pas trop tard pour parler d'elle, pour l'admirer et nous pénétrer de ses leçons et de ses exemples.

Jeanne d'Arc a cette destinée singulière de ressembler étonnamment à son divin Modèle, non seulement par sa vie qui fut brève, mais encore par sa survie dans l'esprit des hommes.

Comme le Christ, Jeanne d'Arc est un objet de contradiction à travers les siècles. Comme le Christ, elle subit l'injustice d'un procès qui la voue à la mort. Comme le Christ, elle entre dans la gloire : la gloire céleste qui lui est essentielle et inaltérable, et la gloire terrestre qui monte peu à peu vers son zénith, depuis la réhabilitation de 1456 jusqu'aux honneurs suprêmes de 1920 que lui accordent à peu d'intervalle l'Église et l'État.

Mais il est un fait qu'on peut constater presque journellement : les deux procès de Jeanne continuent.

DEFIGUREE COMME LE CHRIST

 

Pour un certain nombre d'esprits (de bonne ou de mauvaise foi, Dieu seul en est juge), l'Envoyée du ciel est méconnue, défigurée, dépouillée de sa référence au divin et par conséquent, de son auréole la plus éclatante, de sa gloire la plus haute.

Pour ces esprits négateurs du surnaturel, Jeanne est une fille extrêmement impressionnable que le sentiment de la patrie et les horreurs de la guerre ont poussé à l'exultation, à la psycho-névrose, jusqu'à l'extase et l'hallucination.

Pour les spirites, Jeanne est un parfait médium. Pour les Esséniens du XXème siècle, un modèle de leur secte.

D'autres ont vu en elle un précurseur du protestantisme, un champion du libre examen à l'encontre de l'Église établie. D'autres en ont fait une jacobine avant la lettre.

Certains ont voulu lui arracher la palme du martyre, en la faisant échapper au supplice et en l'identifiant à une aventurière choisie entre plusieurs fausses Jeanne d'Arc.

D'autres n'ont pas craint, et parmi eux de pieux catholiques, d'attribuer à notre Sainte une tare originelle particulièrement infamante : une bâtardise incestueuse, qui est un outrage à l'histoire en même temps qu'à l'honneur de Jeanne et de sa vraie mère, à l’honneur de Dieu qui l'a choisie, à l'honneur de l'Église qui la propose à notre vénération.

Enfin des fantaisistes sont allés jusqu'à mettre en doute son existence ou son oeuvre, comme au siècle dernier. Pour mettre le comble à tant d'absurdités, une institutrice publique, que je pourrais nommer, déclarait récemment à ses élèves que Jeanne d'Arc n'avait pas existé : façon radicale de résoudre tous les problèmes !

Ces attentats à la vérité de Jeanne et à son honneur demandent réparation. Un devoir s'impose à nous catholiques français : il nous faut sans cesse réhabiliter Jeanne d'Arc, dissiper les nuages de fumée qui continuent à l'obscurcir, lui restituer son vrai visage, irradié par la sainteté. Il nous faut montrer à la France et au monde la "vraie Jeanne d'Arc". C'est précisément le titre d'un magistral ouvrage en cinq volumes, que le P. Ayroles, jésuite, a édifié comme un monument à la fin du siècle dernier. Il présente la Pucelle comme une manifestation sans pareille du surnaturel divin tout en pulvérisant, avec une véhémence qu'on ne connaît plus guère aujourd'hui, les élucubrations rationalistes de la libre pensée.

Nous écarterons simplement, du revers de la main, les indigentes théories qui veulent expliquer Jeanne sans le surnaturel divin. Nous montrerons qu'elle est une vivante image de l'Homme-Dieu aussi bien dans le déroulement de sa vie extérieure que dans l'intime de son âme.

LA VIE CACHEE

 

Dire que, par sa sainteté intérieure, Jeanne a été une reproduction du Christ, ce serait affirmer d'elle ce qui convient à tous les saints. Mais la prédestination de Jeanne d'Arc a ceci de merveilleux qu'elle a été, dans sa vie extérieure, une reproduction frappante de la vie mortelle de l'Homme-Dieu. Et c'est un grand réconfort pour les catholiques français de constater une telle ressemblance entre le Rédempteur de l'humanité et la Rédemptrice de la France.

La mission du Christ fut de révéler le Père et son plan sur le monde. Ce fut aussi d'affirmer sa propre Royauté qui domine le plan divin (JnXVIII, 33-37 et XIX, 11). La mission de Jeanne fut de réaffirmer la Royauté sociale de "Messire, fils de sainte Marie". Ce fut aussi de révéler le plan de Dieu sur la France : celle-ci devait garder son indépendance, avec sa dynastie légitime, pour rester fidèle à sa vocation de fille aînée de l'Église et, comme telle, demeurer son glaive et son bouclier, selon les termes de la célèbre oraison carolingienne.

Les Prophètes avaient annoncé la venue du Christ : l'humanité perdue par la première femme serait relevée par la Vierge qui enfanterait le Sauveur. - Au XVème siècle circulent des prophéties, - peu importe leur origine ; c'est un fait, - qui annoncent le salut de la France par une vierge. Jeanne elle-même le rappellera à son oncle Laxart et à son hôtesse de Vaucouleurs : "N'a-t-il pas été dit que la France serait perdue par une femme et restaurée par une vierge?".

La naissance du Christ fut chantée par les anges et répandit la joie chez les humbles bergers de Bethléem (Luc, II, 8-20). - La naissance de Jeannette apporte une joie extraordinaire aux villageois de Domremy, surpris par le concert insolite des coqs au milieu de la nuit. Ce témoignage de Boulainvilliers n'est pas une fable, mais l'écho des enquêteurs envoyés à Domremy par les théologiens de Poitiers.

Jeanne vient au monde en la fête de l'Épiphanie, jour où l'Enfant Dieu manifesta sa suprême Royauté aux premiers princes qui suivent son étoile (Mt II, 1-12). - Par une attention de la providence, c'est le 6 janvier 1904 que Pie X proclama l'héroïcité des vertus de Jeanne d'Arc et le saint Pontife ne manqua pas de souligner la coïncidence : "Ce jour, dit -il, où le Dieu Sauveur se manifesta aux nations par une étoile, vit aussi naître la vénérable servante de Dieu, destinée à être un jour comme une flamme brillante dans la Jérusalem céleste". Saint Pie X annonçait que Jeanne allait briller au firmament des saints pour éclairer l'Église et les nations chrétiennes. Jeanne étoile de la marche royale sur Reims, est toujours l'étoile de la France et du monde, l'étoile conductrice vers laquelle notre Saint-Père Pie XII nous conviait récemment à lever les yeux. (Radio-message au peuple français, 24 juin 1956).

La vie obscure de Jeanne à Domremy, c'est Nazareth en miniature, le ménage de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée reflète le foyer de la Sainte Famille : foi simple et vivante, prière, travail, pauvreté, charité hospitalière...

La vie cachée de Jésus se résume d'une phrase : "Il leur était soumis" (Luc,11,51). Jeanne résume pareillement ses années au foyer familial : "j’obéissais en tout à mes parents, sauf au procès de Toul en cas de mariage." Dérogation unique qui rappelle celle de Jésus à douze ans : "Ne savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père?" (Luc,11,49).

LA VIE PUBLIQUE

 

C'est d'ailleurs à douze ans accomplis que Jeanne entendit pour la première foix la voix de Dieu parlant par son Archange Michel, comme Marie l'entendit de la bouche de Gabriel. Dès qu'elle est sûre que Dieu a parlé, Jeanne non seulement donne sa foi à la parole d'En-haut, non seulement elle adhère à la volonté adorable, mais elle répond aux prévenances de la grâce en vouant à Dieu sa virginité. C'est pourquoi elle aimera s'appeler la Pucelle, sans épithète, comme la Libératrice du genre humain est appelée, absolument, la Vierge.

"Jeannette n'a pas sa pareille dans la paroisse", disait son curé. N'est-ce pas l'enfant de Nazareth "croissant en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes" (Luc,II,52). Les compatriotes de Jeanne, aux enquêtes de 1456, témoignent unanimement de sa grande piété, de sa dévotion à Notre-Dame, de son zèle à recevoir la Pénitence et l'Eucharistie.

Sonne enfin l'heure de sa mission : elle quitte sa famille sans un adieu, elle vient à bout des premières résistances à Vaucouleurs, à Chinon, à Poitiers. On lui demande un signe, comme les Juifs à Jésus. Les signes du Sauveur, ce sont ses miracles et ses prophéties. Les signes de Jeanne, c'est la délivrance d'Orléans, où elle lève en sept jours un siège de sept mois, et c'est le sacre de Reims, après une campagne-éclair triomphale.

Humainement inexplicable, la vie guerrière de Jeanne baigne dans le surnaturel. Elle déploie une telle science de la guerre, une telle bravoure, une telle endurance qu'elle déroute ses contemporains aussi bien que les meilleurs stratèges modernes.

Personne n'a mieux résumé la carrière militaire de Jeanne que le premier secrétaire de Charles VII, Alain Chartier : "Quelle est la qualité de l'homme de guerre que ne possède pas la Pucelle? Est-ce la prudence? La sienne est admirable. Le courage? Nul n'en est doué comme elle. L'activité? C'est celle des purs esprits. Est-ce la vertu, l'équité, le coup de main heureux? Jamais on ne les vit à ce degré... les devoirs du général une fois remplis, ceux du soldat commencent... Non, ce n'est pas de la terre, c'est du ciel qu'elle est venue pour soutenir de sa tête et de son bras la France croulante."

Autre merveille : Jeanne, envoyée de Dieu, est aussi son prophète et son apôtre. Elle veut une armée en état de grâce, car "le péché fait perdre les batailles". Elle chasse les ribaudes, proscrit le blasphème, transforme des pillards et des paillards en chrétiens honnêtes qui prient , se confessent et communient. Sa pureté angélique est communicative, au point que Dunois, en 1456, dira qu'à son avis, "c'était chose presque divine".

LE DON DE PROPHETIE

 

Ajoutez, à cela le don de prophétie qui donne à la Pucelle une nouvelle ressemblance avec le Christ. Il n'est pas de saint, peut-être, qui ait énoncé autant de prédictions. C'est au point qu'à l'étranger, elle était plus réputée comme prophétesse que comme guerrière et un historien allemand intitulait sa chronique : De sibilla francica, la Sibylle de France.

C'est le don de prophétie qui ouvra les voies à l'Inspirée, quand elle annonce à Baudricourt la défaite de Rouvray, quand elle reconnaît le roi parmi ses courtisans et lui révèle sa prière secrète, quand elle prédit la victoire.

On a relevé une trentaine de prédictions faites par Jeanne au cours de ses campagnes, mais les plus émouvantes sont celles de sa douloureuse passion, consignées au procès par ses propres ennemis.

A Rouen, Jeanne annonce que les Anglais seront tous boutés hors de France, qu'ils subiront un grand échec avant qu'il soit sept ans, et ce sera la libération de Paris et le traité d'Arras ramenant la Bourgogne dans la fidélité française.

A ses juges iniques, Jeanne annonce les châtiments de la justice divine et ils auront, la plupart, une fin lamentable.

Jésus s'est appliqué la parole du Prophète : "L'Esprit du Seigneur m'a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres" (Luc,IV,18). Jeanne se dit envoyée "pour la consolation des pauvres et des malheureux".

L'HEURE DE LA PASSION

 

Mais c'est surtout dans sa passion et sa mort que la conformité de Jeanne avec le Christ est manifeste. "Elle est minutieuse", disait le future cardinal Pie à Orléans, le 8 Mai 1844.

Aux jours de sa vie publique, Jésus comptait des envieux qui répétaient : "Que ferons-nous? Tout le monde court après lui" (Jn XI, 47 et XII,19). Telle la Pucelle. L'Abréviateur du procès, sous Louis XII, écrivait : "Elle avait l'honneur de tout ce qui se faisait, ce dont aucuns seigneurs et capitaines conçurent grande haine et envie contre elle".

Jésus avait prédit sa passion (Mt XVI, 21, XVII, 22 et XX, 18), Jeanne affirme avant Reims : "Je ne durerai guère plus d'un an". Et à Châlons : "Je ne crains que la trahison". Et à Compiègne : "Je suis vendue et trahie".

Jésus fut vendu et livré par un de ses familiers. Il en fut ainsi de la Pucelle. Si certains en doutent aujourd'hui, le grave Thomassin, commis de Charles VII, n'en doutait pas qui écrivait : "La dite Pucelle fut trahie et livrée devant Compiègne". Elle fut vendue comme prisonnière par un Français "renié", Jean de Luxembourg-Ligny, vassal de Bourgogne, et les dix mille livres qu'il obtint rappellent les trente derniers. Mais Judas est davantage reproduit par l'infâme Loyseleur qui s'insinua dans la plus intime confiance de la captive, pour mieux la perdre.


On ne voit pas dans l'Evangile une seule femme qui s'élève contre le Christ : beaucoup l'honorent et compatissent à ses souffrance. Les femmes ont reconnu dans la Pucelle l'honneur de leur sexe : pas une n'outragea, beaucoup réconfortèrent l'adversaire capturée : ainsi la tante et l'épouse de Jean de Luxembourg, les dames d'Abbeville et jusquà la duchesse de Bedfort, telle la femme de Pilate.

LES ENNEMIS DE LA VERITE

 

Comme l'a noté le P.Ayroles, trois personnages et leurs groupes respectifs portent la responsabilité du supplice de Jésus : Caïphe et son Sanhédrin, Pilate et la puissance romaine, Hérode Antipas et sa cour. Trois personnages et trois groupes doivent porter la responsabilité du drame de Rouen : Cauchon et l'Université de Paris, pro-anglaise et anti-papale ; le régent Bedfort et la puissance britannique qui mène le procès et fait tout couvrir du manteau ecclésiastique et du zèle pour la foi ; enfin, Jean de Luxembourg et la cour de Bourgogne où le duc Philippe évoque le voluptueux Hérode.

Philippe, après avoir dévisagé sa prisonnière, Luxembourg, après l'avoir vendue, s'en désintéressent. Bedfort, comme Pilate, ne fait que ratifier la sentence d'un tribunal religieux. Cauchon, lui, est une parfaite réédition de Caïphe : c'est lui qui condamne l'innocente au nom de la loi, avec un cortège de théologiens et de juristes qui n'admettent pas que Dieu puisse donner tort à leurs options temporelles.

Les Pharisiens attribuaient les oeuvres du Christ à Belzébuth (Me, III,22). Les universitaires de Paris déclarent que celles de Jeanne sont celles de Bélial, Satan et Béhémoth.

Jésus est traité de blasphémateur, de Samaritain, de possédé (Mt,XXVI, 65 et Jn VIII, 48). Jeanne est condamnée comme blasphémeresse, idolâtre, invocatrice des démons.

"Il soulève le peuple", criaient les juifs. "Nous te condamnons comme séditieuse", a dicté Cauchon.

Jeanne eut aussi son Barrabas. Les chanoines de Rouen avaient coutume de libérer un prisonnier, à la fête de Saint-Romain. Au dire de certains, ils préférèrent à la jeune captive un criminel particulièrement odieux.

Les procès de Jésus et de Jeanne furent tous deux entachés d'irrégularités flagrantes. Pour Jeanne, comme pour Jésus, pas de défenseur, pas de débat contradictoire, pas de juges impartiaux, mais des ennemis déclarés.

Au procès de Jésus, on apporta des faux témoignages (Mc, XIV,56). A Rouen, il y a fausseté dans les enquêtes, dans les accusations, dans la rédaction des réponses, truquage dans la comédie de l’abjuration.

Jésus confondit ses ennemis par ses réponses péremptoires. Ainsi Jeanne, par ses réponses admirables, déjoue les pièges les plus perfides de ses juges retors.

Comme Jésus au Prétoire, Jeanne est soumise aux pires tortures physiques et morales, mais reçoit réconfort de l’Archange Gabriel comme Jésus à Gethsémani.

Jésus fut condamné à mort pour avoir affirmé sa divinité (Mt, XXVI,63-66). Jeanne, pour avoir attesté l’inspiration divine de sa mission et aussi pour avoir obéi à l’impératif de la vertu qui lui commandait de reprendre ses habits d’homme.

Comme Jésus pleura sur Jérusalem (Luc,XIX,41), Jeanne pleure sur Rouen, témoin de son supplice : « Ah! Rouen, j’ai grand peur que tu n’aies à souffrir de ma mort! » Et quelle effusion de charité, lorsqu’elle demande pardon à toute l’assistance. N’est-ce pas l’écho de la divine parole : « Père, pardonnez-leur! ».

Jésus proclama par son « Consummatum est » (Jn XIX,30), que son oeuvre était accomplie, Jeanne affirme dans les flammes que sa mission était de Dieu.

Jésus en expirant poussa un grand cri. Jeanne crie avec force le nom de Jésus jusqu’au dernier soupir.

Au pied de la croix, le centurion s’écria; « Celui-ci était vraiment le Fils de Dieu! » (Mt.XXVII, 54). Au pied du bûcher, le bourreau et les Anglais épouvantés répètent : « Nous sommes perdus, nous avons brûlé une sainte! ».

Le dernier spectacle que nous offre le divin Crucifié est son Cœur ouvert par la lance (JnXIX,34). Le dernier spectacle, tout aussi symbolique, que nous offre la martyre de Rouen est son cœur resté intact et victorieux des flammes.

Si, dans la gloire du ciel, le Coeur de Jésus ne cesse de vivifier l’humanité, le cœur immortel de Jeanne d’Arc ne cesse de réchauffer le cœur français, d’apaiser leurs querelles et de les faire communier au même amour de la patrie.

Si, dans l’histoire des hommes, personne n’a été autant glorifié que le Sauveur du monde (avec sa Mère) et celle qu’on a appelée le Christ de la France, personne non plus n’a été outragé davantage par des écrivains qui ont défiguré et la Sainte Face de l’Homme-Dieu et le pur visage de l’Angélique.

Jésus-Christ a dit : « Tout disciple sera parfait, s’il est comme son maître » (Luc, VI,40). Cette parole ne peut mieux s’appliquer qu’à Jeanne d’Arc, qui a reproduit fidèlement son Maître jusque dans sa vie extérieure.

Abbé J.HENRY.