JEANNE D’ARC A L’HONNEUR
On pouvait venir admirer, le week-end dernier, au Mille club de Martigny, une grande exposition consacrée à Jeanne d’Arc. Organisée par Véronique Lenoble, première conseillère et responsable de la commission bibliothèque et Blandine Lamarche, responsable de la bibliothèque municipale, cette exposition comptait les objets et documents les plus divers à l’effigie de la Pucelle (affiches, parchemins, médailles, figurines, gravures…) « Les enfants de l’école de Martigny son venus vendredi matin » expliquent les deux responsables. L’ensemble était prêté par Joël Maréchal et son épouse, Josiane De Baillard Du Lys, descendante de Pierre d’Arc, l’un des frères de Jeanne d’Arc. « Nous avons remonté l’arbre généalogique jusque 1380, date de naissance de Jacques d’Arc, son père », explique Josiane De Baillard Du Lys : « Notre famille a offert les vitraux du chœur de l’église de Tourville-la-Chapelle, en 1882 », poursuit-elle.
Une Plaque commémorative
Lors de l’inauguration, samedi, Bruno Bienaimé, maire, a rappelé le « parcours atypique d’une femme de la société médiévale », et a regretté « la récupération politique de ce symbole historique par certains extrémistes ». Joël Maréchal souhaite « faire partager la passion pour Jeanne d’Arc » et précise : « Certains écrits nous affirment que Jeanne d’Arc, prisonnière des Anglais, serait passée rue Cité de Limes, le 21 décembre 1430, avant de rejoindre Rouen, pour son procès ».
Dans un courrier datant de Juin 2002, adressé à Edouard Leveau, il demandait « au député maire d’étudier la possibilité d’apposer, sur un mur de la rue, une plaque commémorative en l’honneur de son passage, lettre restée, à ce jour, sans réponse », souligne-t-il.
Les informations Dieppoises – vendredi 1er avril 2005.
HEUREUSEMENT !
S’appuyant sur une information publiée par Correspondance Européenne et reprise par Lectures Française (1), le bulletin des Amis de Jeanne d’Arc N° 184 (page 8) faisait état du projet de construction, à Fatima, d’un sanctuaire pour : « la convergence générale des Eglises dans un Christ Universel qui les satisfera toutes ».
Le clergé local et l’autorité romaine ont réagi.
Dans son N° 129 (10 avril 2005), Correspondance Européenne annonce en effet que : « le Père Luciano Guerra lui-même, recteur du sanctuaire de Fatima, le 29 Juin 2004 avait déclaré dans un communiqué que l’Eglise de la Très Sainte Trinité actuellement en construction ne serait pas un «Temple œcuménique ».
Devant la répétition insistante des rumeurs, notamment sur divers sites d’Internet, le cardinal portugais José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, a affirmé à la revue italienne « Il Consulente Re » (N° 2 Mars 2005) : « être totalement opposé à la transformation du Sanctuaire de Fatima en un centre de dialogue interreligieux avec les musulmans. Fatima a été, est et sera toujours un sanctuaire marial catholique ».
Ce qui, ajoutera le Cardinal, n’exclut en rien la poursuite du dialogue avec toutes les religions.
La hiérarchie catholique nous rassure.
J. de La Ville Baugé.
- Correspondance Européenne N° 112 – 20 avril 2004
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- Lecture Française N° 569 – 2004 – Page 35
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