Association Universelle des
Amis de Jeanne d'Arc



Statue

Fondée en 1953.

Le général Weygand en assure dès le début, une présidence d'honneur active et efficace.

 

But de l'association

Présenter une image complète et exacte de Jeanne d'Arc dans un esprit strictement culturel

Son action Recherche, Diffusion Liaison avec les pays étrangers


Le parc de Sillery (Québec)
Jeudi, 05 Avril 2012 13:42

 

 

 

LE PARC DE SILLERY (QUEBEC)

 

 

 

 

 

Quel point de vue magnifique ! Surtout que dans les percées, de chaque côté du socle, on aperçoit, majestueux, le Saint Laurent.

Peut-être, en dix ans, un écran naturel modifiant la vision s’est-il reconstitué mais sur la photo de 1993 (1), la falaise dénudée permettait de juger de la largeur grandiose du fleuve.

L’Abbé Nadeau ne se lasse pas d’admirer ce paysage, d’autant que le jardin et son avenue Jeanne d’Arc prolongent la maison de Sœurs (2), où réside l’Abbé.

En 1931, Bergerville (ancien nom de Sillery) utilise ce cadre superbe pour honorer Sainte Jeanne d’Arc, cinq cents ans après son martyre.

Un architecte de Lille, C. Dehaudt érige un monument, dont une plaque fixée à l’avant du socle, au dessus des trois marches proclame :

« La Nouvelle France à Sainte Jeanne d’Arc »

Sculptée par Jules Déchin dans son atelier de la rue de Vaugirard, fondue par les Etablissements Métallurgiques A. Durenne à Paris, sur un socle dont le granit a été fourni et taillé par Mason E. Jobin – Québec –

Jeanne d’Arc, le dos au fleuve, salue de l’épée la Nouvelle France.

 

A l’avant du monument, encadrant l’écu aux armes de la Pucelle et l’inscription :

« Monument souvenir – Vème centenaire du martyre de l’héroïque Pucelle – 1431-1931 », Jacques Cartier, décorateur du Canada et Monseigneur de Montmorency-Laval, premier évêque de Québec. A l’arrière, qui est harmonieusement décoré, une croix de Lorraine avec :

« Fille de Dieu, va ! »

Les hauts-reliefs, sur les côtés, représentent des personnalités au rôle primordial dans l’implantation française au Québec.

Les hommes, à gauche, dont Samuel de Champlain, fondateur de Québec et le Révérend Père J. de Brébeuf Jésuite et premier martyr.

Les femmes à droite, dont plusieurs fondatrices d’ordre au Québec et deux Sœurs de Sainte Jeanne d’Arc apportant du Château de Beaulieu les Fontaines, les chaînes qui y retenaient la Pucelle prisonnière. Les Sœurs de Sainte Jeanne d’Arc ont, en effet, été les gardiennes du château de Beaulieu du 29 Septembre 1928 au 31 Décembre 1947.

Comme l’écrit l’Abbé Nadeau : « Tous ces personnages (excepté les deux religieuses) viennent de France. Ils sont catholiques et français ».

J. de La Ville Baugé.

 

 

NOTES :

 

(1) Bulletin des Amis de Jeanne d’Arc N° 111 2ème trimestre 1993.

(2) Sur l’histoire de la congrégation des Sœurs de Sainte Jeanne d’Arc, vois les bulletins des Amis de Jeanne d’Arc N° 145 et 176.