Association Universelle des
Amis de Jeanne d'Arc



Statue

Fondée en 1953.

Le général Weygand en assure dès le début, une présidence d'honneur active et efficace.

 

But de l'association

Présenter une image complète et exacte de Jeanne d'Arc dans un esprit strictement culturel

Son action Recherche, Diffusion Liaison avec les pays étrangers


La Jeanne d'Arc australienne
Jeudi, 05 Avril 2012 13:39





LA JEANNE D’ARC AUSTRALIENNE



C’est peu connu que la femme qui a été le modèle pour la Jeanne d’Arc d’Emmanuel Frémiet à Paris était australienne et qu’une réplique de la statue se trouve devant la grande Bibliothèque Publique au centre de Melbourne depuis 1906.



La première version de cette statue fut inaugurée en 1874 sur la place des Pyramides, mais les Parisiens la jugèrent si sévèrement que, chaque fois que Frémiet passait devant la Pucelle, il ne la regardait pas. Heureusement, peut-être, en 1899, Frémiet fut informé que sa Jeanne d’Arc était menacée d’effondrement à cause de travaux souterrains au milieu de la place. Pour empêcher cette catastrophe, Frémiet exigea avec insistance que la statue soit apportée à son studio, où il la transforma : Jeanne devint plus haute (1,9 m au lieu de 1,7m), le cou du cheval plus mince, sa tête fut modifiée et une partie de son harnais supprimée.

Alors, Jeanne, brandissant son drapeau, incarna la résistance, fortifiée par sa dévotion et sa résolution à atteindre son but. Le modèle pour Jeanne d’Arc a été Marianna Mattiocco, la belle femme du peintre australien, Peter Russel, qui travaillait à Paris à l’époque. Frémiet produisit deux moulages de sa nouvelle Jeanne, l’un pour Paris, où le public l’accueillit avec plus d’enthousiasme. L’autre fut envoyé à Melbourne, qui l’avait acheté pour 1 800 £.



Mais pourquoi Melbourne, là-bas, de l’autre côté du monde ? Peut-être parce que, à l’époque, la ville -riche et fière- était la capitale du nouveau pays fédéral de l’Australie, qui n’existait que depuis le 1er janvier 1901. En plus, en 1904, le roi Edward VII avait signé l’entente cordiale entre le France et l’Angleterre, ce qui produisit une certaine francophilie. De toute façon, la voilà, Jeanne d’Arc, au sud de l’entrée principale de la bibliothèque de la ville, alors qu’au nord il y a le « Saint Georges et le Dragon » de Boehm : la parfaite balance.



Richard Gunter,

Doyen de faculté, Membre de la section AMOPA de Grande-Bretagne.  

Revue de l’AMOPA n° 164 avril 2004.








JEANNE D’ARC FETEE EN AVIGNON





Fête nationale, officielle depuis 1920, la fête de Jeanne d’Arc a été célébrée hier dimanche devant la statue de la « Patronne des Français », montée des jardins des Doms. Suivant le décret instituant cette fête nationale : « sur proposition de Maurice Barrès, la Chambre des députés « bleu horizon » promulgue au journal officiel du 14 juillet 1920 une loi instituant la fête nationale de Jeanne d’Arc. Article 2 : Cette fête a lieu le deuxième dimanche du mois de mai ». Cette fête n’a jamais été abrogée et demeure la deuxième fête nationale française. Au sortir d’une messe célébrée par Mgr Lacrambe en la métropole de Notre Dame des Doms, en présence d’élus, de représentants d’associations patriotiques et d’anciens combattants et de leurs porte-drapeaux, d’Avignonnais, André Rech, président de l’association pour le Millénaire capétien, a lu l’épopée de la petite bergère de Domrémy. Des gerbes ont été déposées par Henri Agu, premier adjoint, pour le ministre maire d’Avignon, pour l’association du Millénaire capétien par le comte Pierre de Brion, président d’honneur, Henri Guiot.



Le Dauphiné Libéré Vaucluse – Edition provençale du lundi 10 Mai 2004.