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Documentation
La jeunesse et Jeanne d'Arc |
L’Abbé Nadeau a le chic pour toujours cueillir le meilleur fruit au meilleur arbre. Dans la première partie de son livre, il appuie sa réflexion sur un sommet de la compréhension de la sainte Pucelle : « Pour une méditation sur la raison de Jeanne d’Arc » de Robert Brasillach (1).
L’auteur, selon son plan habituel, fait suivre une pensée, très clairement exposée, de la réflexion à laquelle est associé le lecteur car chaque chapitre représente un exercice de piété.
En fin de méditation, une prière à Dieu, avec ou sans l’entremise de la sainte, clôt le sujet.
Ce n’est pas un ouvrage de bibliothèque mais bien un livre de chevet, à poser de temps à autre et, lorsque les conditions s’y prêtent à nouveau, à reprendre. Les citations ou pensées s’enrichissent elles-mêmes du texte qu’elles éclairent.
Ainsi, après la réponse si connue de Jeanne sur l’état de grâce : « Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui » (I. In. 41.6)
Voilà la plus belle définition de l’état de grâce, ajoute l’Abbé Nadeau – (page 80).
Ou encore dans son chapitre sur la souffrance cette lumineuse prière de Paul Claudel : « Seigneur, tu n’es pas venu supprimer la souffrance, ni même l’expliquer, mais tu es venu la remplir de ta présence ». (page 49)
J. de La Ville Baugé. N.B. :
NOTES : (1) Le texte en a été publié dans le bulletin N° 166 du 3ème trimestre 2000.
JEANNE D’ARC A L’HONNEUR A MARTIGNY
On pouvait venir admirer, le week-end dernier, au Mille club de Martigny, une grande exposition consacrée à Jeanne d’Arc. Organisée par Véronique Lenoble, première conseillère et responsable de la commissions bibliothèque et Blandine Lamarche, responsable de la bibliothèque municipale, cette exposition comptait les objets et documents les plus divers à l’effigie de la pucelle (affiches, parchemins, médailles, figurines, gravures…). « Les enfants de l’école de Martigny sont venus vendredi matin » expliquent les deux responsables. L’ensemble était prêté par Joël Maréchal et son épouse, Josiane De Baillard Du Lys, descendante de Pierre d’Arc, l’un des frères de Jeanne d’Arc. « Nous avons remonté l’arbre généalogique jusque 1380, date de naissance de Jacques d’Arc, son père », explique Josiane De Baillard Du Lys : « Notre famille a offert les vitraux du chœur de l’église de Tourville-la-Chapelle, en 1882 », poursuit-elle. Une plaque commémorativeLors de l’inauguration, samedi, Bruno Bienaimé, maire, a rappelé le « parcours atypique d’une femme de la société médiévale », et a regretté « la récupération politique de ce symbole historique par certains extrémistes ». Joël Maréchal souhaite « faire partager la passion pour Jeanne d’Arc » et précise : « Certains écrits nous affirment que Jeanne d’Arc, prisonnière des Anglais, serait passée rue Cité de Limes, le 21 décembre 1430, avant de rejoindre Rouen, pour son procès ». Dans un courrier datant de juin 2002, adressé à Edouard Leveau, il demandait « au député maire d’étudier la possibilité d’apposer, sur un mur de la rue, une plaque commémorative en l’honneur de son passage, lettre restée, à ce jour, sans réponse », souligne-t-il.
Les Informations Dieppoises Vendredi 1er Avril 2005
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