Association Universelle des
Amis de Jeanne d'Arc



Statue

Fondée en 1953.

Le général Weygand en assure dès le début, une présidence d'honneur active et efficace.

 

But de l'association

Présenter une image complète et exacte de Jeanne d'Arc dans un esprit strictement culturel

Son action Recherche, Diffusion Liaison avec les pays étrangers


AG de 1997
Jeudi, 05 Avril 2012 12:17





ASSEMBLEE GENERALE 1997



L’Assemblée Générale de l’Association Universelle des Amis de Jeanne d’Arc s’est tenue le samedi 24 Janvier 1998 à l’École Militaire de Paris, Amphithéâtre Louis.



Présidée par René OLIVIER,  assisté de notre Vice-Président Pierre MAIRE et du Colonel de La Ville Baugé, elle était honorée de la participation de Monseigneur de Tarragon, membre de notre Commission Religieuse et de Messieurs les Généraux de La Motte et de Dinechin, Président et membre de notre Commission Militaire. Mademoiselle Henriette Joannem représentait notre importante section d’Orléans.



Le programme rituel s’ouvrait sur l’accueil par René Olivier, suivi du Rapport Moral, puis le Vice-Président Pierre MAIRE présentait comme un retour aux sources l’historique de l’Association depuis sa fondation par le Général Weygand en 1953 et faisait le point de l’activité du Bulletin dont il est l’éditeur.



Le Colonel de La Ville Baugé dressait ensuite le bilan annuel des Relations Publiques dont il est l’organisateur. Après l’élection pour le  renouvellement quinquennal du Chapitre Général, un débat très ouvert et amical donna lieu à l’échange habituel des questions et réponses.


RAPPORT MORAL



Messieurs les Généraux, Monseigneur, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,



Qu’il nous soit permis de dire tout d’abord l’honneur qui nous est donné, en ce 24 Janvier 1998, d’ouvrir devant une aussi brillante participation, l’Assemblée Générale annuelle de notre Association Universelle des Amis de Jeanne d’Arc, la 45ème depuis sa fondation en Avril 1953 sous l’initiative du Général Weygand, avec la Bénédiction Apostolique de S.S. Pie XII et la coopération active de quarante  personnalités religieuses, militaires et culturelles du plus haut rang.



Et à cet honneur s’ajoute la joie d’œuvrer ensemble au service de la cause qui nous est particulièrement chère à tous, à l’aurore bien proche du XXIème siècle, celle de notre bien aimée Pucelle, la première gloire de notre patrimoine français et humain.



Nous regrettons vivement que Madame la Maréchale de Lattre de Tassigny qui préside notre Comité d’honneur depuis la fondation de notre Association Universelle, n’ait pu venir présider aussi notre Assemblée aujourd’hui.



Mais nous sommes particulièrement honorés de la participation à nos travaux de Monseigneur de Tarragon que des liens particuliers attachent non seulement à notre œuvre commune, mais aussi à la Pucelle elle-même.



Le rôle du « Rapport Moral » qui inaugure traditionnellement une Assemblée Générale annuelle ressemble quelque peu à l’acte d’un marin faisant le point de sa navigation entre la route parcourue, la position acquise et la direction souhaitée. C’est bien dans cet esprit que se place notre propos.



Notre précédente Assemblée Générale, tenue ici même le 25 Janvier 1997, assignait à notre action trois objectifs prioritaires :

Le premier était l’approfondissement indispensable des richesses spirituelles et culturelles contenues dans l’héritage historique de Jeanne d’Arc, car elles sont loin d’être toutes connues et exploitées. Or, c’est précisément dans ce trésor que nous puisons les motivations majeures de notre action.

Le second objectif concernait la diffusion de ces acquis par les deux voies de la parole et de l’écrit, à l’intérieur et à l’extérieur de notre Association.

Le troisième objectif était la restructuration fonctionnelle de notre Association selon les nécessités de sa haute mission.



C’est donc dans ces trois formes d’activité que nous devons aujourd’hui rendre compte de nos initiatives.



Sur le premier objectif, les résultats de nos travaux ont été positifs car ils nous ont permis d’éclairer, en particulier sur le plan militaire, les valeurs exceptionnelles expliquant le paradoxe bouleversant de cette jeune paysanne ignorante de dix-sept ans, réussissant à imposer son rôle historique de premier plan dans une société médiévale qui n’était pas du tout disposée à assister ni à participer à de tels prodiges.



A ce propos, c’est bien au plus grand mystère de l’histoire que notre action de recherche est confrontée.



Mais dans ce travail, nous sommes largement soutenus par l’attrait des merveilles culturelles encore insoupçonnées que recèle cette épopée dans les deux domaines ici bien complémentaires du surnaturel et du temporel.



Sur la seconde mission, celle de la diffusion du message, au bilan déjà publié de la précédente Assemblée, s’ajoutent, par la voie orale, les conférences données notamment en Mars, l’une à la salle des mariages de la Mairie du VIème sur  «La Chevauchée de Jeanne d’Arc en Berry », l’autre à Aix-en-Provence sur « Le renversement foudroyant de l’histoire au XVème siècle » ; puis le 14 Septembre, une émission à Radio Courtoisie sur « La levée de Jeanne d’Arc ». Le colonel de La Ville Baugé sera plus précis tout-à- l’heure, car généralement, ces initiatives relèvent de son action de Relations Publiques.



Par la voie écrite, c’est en juin la publication d’une interview par Melle Julie Forestier. En Septembre la parution de « Pie II et Jeanne d’Arc » dans la revue universitaire « l’Astrolabe ». En Décembre dans « Ecrits de Paris » d’un texte sur « Sainte Thérèse de Lisieux Docteur de l’Eglise », dans lequel la sublime position spirituelle de Jeanne d’Arc tient une large place.



En outre, en Juin, Septembre et Décembre, trois de nos publications ont été traduites en espagnol et néerlandais par des revues étrangères.



Si ce bilan de nos diffusions par les deux voies principales de la communication demeure positif comme ceux des deux précédents exercices, il ne s’élèvera jamais à la hauteur de nos ambitions qui sont à la mesure de la cause grandiose que nous servons.



En outre, il est bon de préciser que le véritable impact de cette forme d’action sera le fruit des efforts d’exploitation personnelle et coopérative de nos membres motivés par l’importance et l’attrait de notre mission commune.



Sur le troisième objectif, celui de la restructuration organique et fonctionnelle indispensable de l’Association, les premiers résultats obtenus méritent d’être brièvement résumés.



En suivant l’ordre logique de la création de nos structures, le « Comité d’Honneur » institué dès la fondation en Avril 1953, vient forcément au premier plan. Placé sous le haut patronage de 12 personnalités d’un rang éminent, il comportait sous la Présidence de Madame la Maréchale de Lattre de Tassigny, 41 participants parmi lesquels 10 religieux, 4 militaires et 4 académiciens.



Puis, au fil des temps, ce brillant cénacle fut durement éprouvé par la perte du plus grand nombre de ses membres. Sa reconstitution s’imposait donc en première urgence.



Patiemment rétabli selon de rigoureux critères de choix, il réunit actuellement, toujours sous la présidence de Madame la Maréchale, 11 membres dont 4 personnalités religieuses, 3 militaires et 2 universitaires.



En outre, ce haut cénacle comporte aussi deux membres authentiques de la famille de la Pucelle, c’est à dire de la lignée de ses frères, ayant ainsi de nos jours, en parlant d’elle avec autant d’amour que de respect, l’insigne privilège de l’appeler « Tante Jeanne » !



Après le « Comité d’Honneur » vient dans le même ordre logique, le « Chapitre Général ». Cet organe de direction n’est rien d’autre qu’un Etat Major groupant autour du Président et du Vice-Président, un Secrétaire Général assisté dans son rôle coordinateur, de chargés de missions pour chacune des activités. Puis, au premier rang de nos organes d’action, se place le principal dans l’ordre des efficiences, celui des « Relations Publiques » assurant le lien capital de notre action au sein de la société ! Ce rôle est d’une telle importance qu’il nous sera défini tout à l’heure par le Colonel de La Ville Baugé qui en assume la charge.



Trop incomplet actuellement cet élément central est à restructurer, là aussi, en fonction de critères précis, pour être pleinement efficace. Dans sa composition actuelle, les tâches qui lui incombent se répartissent, hélas ! sur les mêmes victimes, souvent au prix de surcharges aberrantes.



Dans le domaine du développement organique et fonctionnel des structures de recherche, il faut à présent mentionner la mise sur pied des premières « Commissions d’Etudes » dont les travaux permettront de dégager sur les divers plans spirituel, militaire et culturel notamment, dans lesquels la personnalité de Jeanne d’Arc occupe une position dominante, un corps de doctrine qui, en dépit des nombreuses et riches études historiques dont on dispose, fait encore défaut aujourd’hui. Nous reconnaissons donc là l’une de nos tâches prioritaires.



Précisons au passage que les noms des personnalités ayant pris en charge le fonctionnement de ces « Commissions d’Études » dont nous ne mentionnons ici que les principales, seront donnés ensemble dès que ces institutions en seront entièrement pourvues.



L’action capitale engagée dans cette voie culturelle aboutit déjà à la création de plusieurs de ces « Commissions », au premier rang desquelles viennent dans l’ordre des urgences les trois premiers organes de cette primordiale fonction de recherche :

La « Commission Historique » prenant en charge les études poussées sur de nombreuses et capitales questions d’histoire demeurant encore à élucider.

Cet organe déjà fonctionnel est présidé par une autorité de renom universel assistée d’une participation brillante assurant la sûreté de nos travaux en cette matière primordiale de la connaissance correcte de Jeanne d’Arc.

La « Commission Religieuse » en rapport avec la personnalité mystique constituant l’aspect majeur de notre bien-aimée Pucelle.

La direction en est assumée par une autorité religieuse incontestée, garante des progrès à réaliser dans cette voie, et aussi de leur rectitude doctrinale.

La « Commission Militaire » éclairant le rôle militaire capital de Jeanne d’Arc dans l’histoire, par l’étude approfondie de sa position dominante dans le domaine de l’Art de la guerre, un autre aspect majeur de sa personnalité et source la plus éclatante de son prestige.

Cette « Commission » réunit actuellement deux généraux et un colonel ayant exercé un commandement prestigieux.

Il s’y ajoutera tout au plus deux autres participants du même niveau supérieur, pour une meilleure répartition des travaux.

Pour cette « Commission Militaire », des perspectives plus vastes se dessinent sur l’ordre d’un acquis doctrinal dépassant le cadre de notre Association. Il n’y a en effet un enseignement majeur à tirer des conceptions opérationnelles de Jeanne d’Arc et des modalités de combat qui furent la seule cause de ses succès foudroyants.



Nous limiterons donc à cet exposé sommaire la présentation de ces trois commissions prioritaires.



Après ce survol du passé et du présent de notre Association, nous tracerons d’un rapide coup d’œil la route à suivre, en éclairant les buts objectifs du nouvel exercice de 1998 qui s’ouvre aujourd’hui.



Au premier plan vient, dans la poursuite du précédent programme, le travail d’approfondissement des richesses spirituelles et culturelles que recèlent encore la personnalité de Jeanne d’Arc et son épopée. Ce sera l’œuvre des « Commissions » mises sur pied dans cette intention précise .

Puis, dans le même esprit, vient l’intensification de notre entreprise de diffusion de l’héritage johannique, par le développement de notre action dans les deux voies de la parole et de l’écrit.



Sur cette base, plaçant nos initiatives dans la continuité de notre acquis, l’action pour le nouvel exercice s’assigne trois objectifs majeurs :



1)      C’est d’abord le complètement des structures opérationnelles de notre chapitre général, en fonction de ses nécessités à l’échelle générale.



2)      Puis, c’est la réorganisation de nos Directions Régionales comme autant de centres de rayonnement coordonnés entre eux en France et autres pays d’implantation de notre action.

C’est là que l’action personnelle de prosélytisme de tous nos membres doit intervenir avec fruit, conformément à leurs devoirs de conscience au service des nécessités de recrutement de l’œuvre de notre bien aimée Pucelle.



3)         Puis vient notre effort d’élargissement     de notre Association à l’échelle universelle selon les proportions  assignées depuis sa fondation, et incluses dans son titre lui-même.



Les tentatives déjà engagées dans cette voie seront reprises sur de nouvelles bases, selon des modalités plus étudiées et un ordre logique conforme aux possibilités des différents pays. Il y a là une tâche considérable.



C’est donc sur ces bases traditionnelles et dans l’esprit d’un dynamisme nouveau que s’inscrivent, Monseigneur, Messieurs les Généraux, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs et chers amis de Jeanne d’Arc, les perspectives du nouvel exercice 1998 de notre Association Universelle au service du plus beau joyau de notre patrimoine chrétien, national et humain.



Car telle est bien la Pucelle de Domremy, Vaucouleurs, Chinon, Orléans, Jargeau, Patay et Lagny, la sauvegarde de la souveraineté française menacée et la restauratrice de l’Art militaire du XVème siècle.



René OLIVIER.


RELATIONS PUBLIQUES


Depuis votre dernière visite à l’Amphi Louis le 25 Janvier 1997, qu’ont fait les Relations Publiques ?

Les faits voyants et avouables ne sont pas très nombreux mais certains auront des conséquences durables et bénéfiques pour l’Association Universelle.



Je vous ai déjà dit que, si j’en ai la charge, les Relations Publiques sont néanmoins assurées par chacun de nous, parfois ensemble, suivant les occasions.



Cette année certains des contacts les plus importants auront été pris par le Président Olivier.

-          Ces démarches ont ouvert de nouvelles voies à l’action de l’association ou, au contraire, ont développé et enrichi des relations existant de longue date.



En feuilletant le calendrier, nous remarquons :

-          le 5 Mars, la conférences d’Aix-en- Provence sur « le renversement foudroyant du cours de l’Histoire ».

-          à la Mairie du VIème à Paris, au profit du Cercle Amical du Berry, le 24 Mars René Olivier développait : «  La chevauchée de Jeanne d’Arc en Berry ».

-          Le 8 Mai, les cérémonies devenues traditionnelles, dépôt de gerbe à la statue de la Place des Pyramides et messe à Notre - Dame des Victoires, à Paris.

-          Les 19 et 20 Juillet, j’accompagnais au Barroux le Président Olivier. Il présentait successivement aux Religieuses et aux Moines « L’ange des batailles ».



Le Père Abbé a bien voulu nous recevoir, nous poussant à poursuivre et développer l’activité de l’Association, dans le sens actuel qu’il juge bon.



Dom Gérard nous assurait de tout son soutien moral et de son influence, dont certains effets se font déjà sentir.



-          quelques-uns parmi vous se rappellent le 27 Septembre pour être allés à Domremy, grâce aux efforts d’organisation de Monsieur Dutour et de Monsieur Maire.

Un temps radieux, un pays superbe, un pèlerinage enthousiasmant, sous la houlette de l’Abbé Mengin, recteur de la Basilique.



-     Le 1er Novembre, répondant à une initiative de portée locale, l’Association était présente à une exposition sur Jeanne d’Arc.

Ma femme et moi allions au Guédéniau, petit village du Beaugeois, en Anjou. La Mairie, pour donner vie à son bourg et dans un souci culturel, organise des expositions, aussi souvent qu’elle le peut, dans ses locaux.



Monsieur Jourdan, habitant d’une commune voisine, avait envahi la grande pièce avec tout ce qu’il a réuni sur Jeanne d’Arc au cours de son existence : livres, dont certains sont devenus rares, vaisselles, bibelots, statues de toutes tailles, etc.….



De quoi occuper fort longtemps les passionnés, dont certains sont revenus plusieurs fois pour examiner à fond cette collection, présentée pendant une semaine.

Voilà une excellente idée, à copier sans scrupule si l’occasion s’en présentait.



Grâce à cette action, la connaissance de Jeanne d’Arc s’est sûrement développée dans un rayon relativement étendu. Sans nuire pour autant à celle de René d’Anjou, personnage honoré dans ce secteur pour y être venu profiter de ses moments de détente, après y avoir fait construire un château ravissant quoique imposant.



-          Le 4 Novembre, c’est à Saulx-les- Chartreux dans l’Essonne qu’est pris le contact avec les Compagnons de Saint Michel Archange. Vous connaissez leur idéal et leurs intentions, si vous avez eu le temps de lire le bulletin que vous venez de recevoir.



-          En Décembre, René Olivier me faisait faire, dans l’ordre chronologique, la connaissance de Madame Marie-Véronique Clin puis de Mademoiselle Régine Pernoud, avec qui les liens établis déjà depuis longtemps, seront désormais plus fermes, sur le plan de l’Association Universelle. Le bulletin n° 155 en porte déjà les stigmates.



-          Quelques autres occasions, placées ou non sous l’oriflamme de l’Association, ont permis d’établir de nouvelles relations, accompagnées parfois d’adhésions. Les détailler serait lassant mais s’il devait s’ensuivre des résultats importants, vous seriez tenus au courant.



Changeons de registre. Je dois encore vous prier de fouiller vos archives. Il nous manque toujours les huit bulletins dont je vous ai donné les numéros dans le bulletin 152 à la page 2.

Je rappelle que, sauf indication contraire de votre part, vos originaux vous seront renvoyés après photocopie.



*   *

Compte tenu de la situation, toujours critique, de nos finances et après la parution du bulletin N° 156, nous diminuerons le nombre d’abonnements gracieux fournis actuellement par l’association.

Mais -et j’insiste sur ce point- l’opération sera personnalisée. J’écrirai à chaque intéressé pour lui demander, selon ses goûts, de s’abonner ou de renoncer à recevoir nos bulletins.



*   *

Nos seuls projets actuels de conférence vous ont été annoncés par le bulletin N° 155.

-          Le 6 avril : « Connaissance de Jeanne d’Arc ». rue Mesnil à Paris. Attention à la réservation indispensable.

-          Le 18 Avril à Sancerre, dans le Cher, « Jeanne d’Arc en Berry ».



*   *

Parmi nos différentes entreprises, l’une d’elles prospère et s’amplifie, sous l’efficace impulsion de Madame Thiébault-Goniche.

Les statues, ça marche !

Alors que, jusque là, elle m’étaient toujours présentées comme un modèle d’immobilité.



L’importance de cette œuvre dépasse largement la simple constitution d’un inventaire. De nouveaux liens se créent, entre nos membres , avec le chapitre, et aussi avec des correspondants extérieurs.

Madame Goniche reçoit renseignements et encouragements de partout. Certains de nos adhérents préparent des articles sur leur Jeanne d’Arc locale ou indiquent les sources pouvant en fournir l’histoire.

C’est par un membre de l’Association, je vous l’ai écrit, que beaucoup d’entre vous ont appris l’histoire du Musée Bouchard.



Une liaison très intéressante et prometteuse vient d’être établie avec des fonderies de Haute-Marne.

Là encore, la statue reste le prétexte initial mais les conséquences vont plus loin. Extraire la Pucelle d’une collection de nymphes ou de saints personnages, relance sa renommée comme celle de son support, qu’est notre association.



Merci à vous tous qui y aidez, continuez.  Et merci à Madame Thiébault-Goniche à qui revient le mérite de ces recrutements et de cette diffusion, dus à son action.



Et ce n’est pas fini. Le recensement national est loin d’être terminé et déjà l’étranger annonce qu’il regorge de représentations de Jeanne d’Arc.



Que voulez-vous ! quand on s’attache à un personnage Universel ….



Jacques de LA VILLE BAUGE.





RAPPORT FINANCIER



La simplicité de nos comptes est à l’image de nos faibles mouvements financiers.



Pourtant notre effectif a augmenté depuis l’année dernière puisque nous sommes passés de 318 bulletins envoyés fin 1996 à 404 pour le 4ème trimestre 1997.



Nous comptons 83 abonnés gratuits et 321 payants dont seulement 251 ont effectivement versé leur abonnement pour 1997. Il nous reste encore à recevoir 70 abonnements. Un dernier rappel sera envoyé avec le bulletin du 1er trimestre 1998.



La recettes - abonnements et cotisations - se sont ainsi élevées à 41 235,00 Francs au regard desquels nous avons dépensé :





- pour l’impression du bulletin : ………………….


20 900,00 Frs

- en affranchissements……………………………


11 517,20 Frs

- offrande de Messe pour la fête de Jeanne d’Arc :


2 000,00 Frs

- Gerbes : …………………………………………


2 800,00 Frs

- Dons : …………………………………………..


500,00 Frs

Soit au total : …………………………...


37 717,20 Frs



A ce total il faut ajouter le déficit enregistré suite à notre pèlerinage à Domremy du 27 Septembre, qui avec un effectif d’une vingtaine de personnes n’a pas permis de couvrir les frais.





- Recettes pour ce pèlerinage : …


6 830,00 Frs

- Dépenses : ……………………


12 093,80 Frs

Soit un déficit de : ……………


5 263,80 Frs



Ceci amène les dépenses totales de l’année 1997 à 42 987,50 Frs et laisse une perte nette 1997 de 1 752,50 Frs.



La rentrée des cotisations et abonnements de 1998 va nous permettre de payer une facture d’impression du bulletin  restée en souffrance de 5 100,00 Frs.



Nous restons donc en deçà du budget que nous avions établi pour 1997 et qui prévoyait

45 000 Frs de recettes pour 43 000 Frs de dépenses.



C’est pourquoi nous vous proposons de le maintenir pour 1998 à ce niveau.









Il faut que notre effectif continue à progresser. L’objectif de 500 adhérents est à notre portée. Ramenons des amis à notre cause.

Les bienfaits qu’ils retireront de leur adhésion sera sans commune mesure avec l’obole que nous demandons en abonnement du bulletin et en cotisation, que nous maintenons encore cette année à 100 F et 50 F.



Nous voulons du bien à nos amis et familiers alors amenons les vers Jeanne d’Arc ils s’en féliciteront … et nos comptes seront équilibrés.



Je vous en remercie.



Pierre MAIRE.