Association Universelle des
Amis de Jeanne d'Arc



Statue

Fondée en 1953.

Le général Weygand en assure dès le début, une présidence d'honneur active et efficace.

 

But de l'association

Présenter une image complète et exacte de Jeanne d'Arc dans un esprit strictement culturel

Son action Recherche, Diffusion Liaison avec les pays étrangers


AG de 1999
Jeudi, 05 Avril 2012 12:18

RAPPORT MORAL 2000



Le Rapport Moral de l'Assemblée Générale d'une Association telle que la nôtre, a pour objet de faire le point de l'activité accomplie sur le cours d'une année entre son acquis passé et ses objectifs d'avenir.



Le bilan des progrès réalisés depuis nos origines de 1953 a déjà été largement et utilement traité par nos anciens "Bulletins" trimestriels. Nous n'envisagerons ici que les résultats obtenus dans l'année écoulée, aux approches de la fin du siècle et du millénaire.



Ces résultats seront présentés et commentés avec les perspectives qu'ils suggèrent, par le Colonel de La Ville Baugé pour les "Relations Publiques", la branche capitale de notre activité, qu'il assume et dirige avec une efficacité à la mesure de son dévouement.



Précisons au passage que les "Relations Publiques" constituent l'organe des réalisations entre les conceptions élaborées en chapitre général et leur terrain d'application constitué par le corps de l'Association. Ainsi, c'est en grande partie de ses initiatives que dépend le développement en effectifs et en qualité de recrutement.



Puis viendra le classique "Bilan Financier" établi, présenté et commenté par Monsieur Pierre MAIRE dans ses fonctions de Trésorier qu'il a lui aussi le dévouement de cumuler avec sa tâche de Vice-Président, autre fonction primordiale de responsabilité dans nos structures traditionnelles... Ceci en plus d'autres services qui se passent de définitions!...



L'EPOPEE JOHANNIQUE

Dans l'exposé que nous présentons à cette Assemblée, nous nous en tiendrons à faire le point de notre actualité, dans l'accomplissement de la mission de notre "Association Universelle". Cette mission est de promouvoir dans notre société à la charnière des XXème et XXIème siècles, une vision plus vraie et surtout plus complète et vivante de Jeanne d'Arc et de son épopée insuffisamment connue et comprise depuis la fin du XVème siècle jusqu'à nos jours.



Dans leur temps, les compagnons de combat de Jeanne d'Arc eurent un privilège inouï. Témoins émerveillés du phénomène prodigieux qu'elle provoquait dans la guerre de Cent Ans pour en renverser le cours, ils eurent une claire conscience de ce que fut grâce à elle, l'intervention de l'au-delà dans l'ordre de nos sociétés. Ils connurent ainsi sans équivoque la puissance des ressources humaines animées par un élan surnaturel unique dans l'Histoire.



Si les modèles que ces contemporains eurent sous les yeux ont disparu, les traces qu'ils laissèrent dans l'Histoire sont assez vivantes pour nous permettre, à notre tour, d'en saisir la réalité et d'en comprendre le sens.



LA REHABILITATION

Mais après le drame de Compiègne et celui de Rouen où l'épopée de la Pucelle connut une fin bien proche de celle du Golgotha, ce fut après vingt six années d'un silence complice, la tardive et incomplète réhabilitation uniquement religieuse par Calixte III.



Après cet acte de simple rachat d'une Église jusque là demeurée entachée du crime de Cauchon et de ses complices, ce fut la longue retombée des consciences chrétiennes dans une phase d'oubli et d'ignorance où disparut avec ses traces historiques pourtant bruyantes, le miracle de l'épopée de Domremy à Compiègne.



CINQ SIECLES DE TENEBRES

Pendant cette longue plongée de cinq siècles d'ignorance et d'oubli, le nom de Jeanne d'Arc fut seulement perpétué en France par une tradition locale orléanaise de fidélité, d'un caractère folklorique mais louable, dont nous apprécions les retombées actuelles et rehaussé d'une activité de recherche historique.



C'est donc avec un réalisme dépourvu de tout conformisme intellectuel que nous devons aujourd'hui dresser ce triste bilan de l'indigence morale et culturelle des siècles passés, pour voir restituer à notre temps, dans sa merveilleuse richesse, l'authentique figure du plus beau joyau de notre passé.



UNE RESURECTION CULTURELLE

C'est alors qu'au milieu du siècle dernier, entre 1841 et 1850, se produisit par la clairvoyance et les mérites d'un jeune Chartiste, Jules Quicherat, la publication de ce trésor oublié de notre Histoire et de l'Histoire humaine universelle elle-même. Ce fut la "découverte" de Jeanne d'Arc.



Aux yeux de la génération nouvelle du XXème siècle naissant et en particulier au sein de l'église, cette découverte prit le caractère d'une révélation. Parmi les premiers touchés par cette grâce, vinrent avec grand mérite les noms de deux prélats orléanais, Mgr Dupanloup (1855) et le Cardinal Touchet (1894) avec la participation d'historiens enthousiastes et clairvoyants, au premier rang desquels viennent les noms du Père Ayrolles, de Henri Wallon, pour ne citer que les pionniers de cette percée intellectuelle.



Au sein même de l'Eglise, la prise de conscience tardive, induite par les merveilles de cette découverte, engage le long processus d'une reconnaissance inaugurée par l'acte de Léon XIII du 27 Janvier 1894 attribuant à Jeanne d'Arc la dignité de "Vénérable".



Puis, sur ce timide premier pas, c'est de 1894 à 1909 la précautionneuse avancée vers la proclamation de l'Héroïcité des Vertus,  ce qui pour Jeanne était bien le moins que l'on puisse dire. Cette nouvelle étape fut suivie de la Béatification par Pie X, le 18 Janvier 1904 célébrée le 24 Avril 1909 devant 65 évêques et 30.000 pèlerins. Enfin vint la "Canonisation" par Benoît XV le 9 Mai 1920.



LA SAINTE DE LA PATRIE

Sur cette tardive consécration par l'Église d'une sainteté déjà évidente cinq siècles plus tôt aux contemporains de Jeanne d'Arc, ce fut l'instauration par les mérites de Maurice Barrès de la "Fête Nationale" le 24 Juillet 1920, pour une célébration fixée au 2ème dimanche de Mai.



C'était là, la juste reconnaissance de la France pour celle qui, au moment le plus critique de son Histoire, l'avait sauvée d'une domination étrangère qui, en la privant de son indépendance, l'eut réduite, auprès d'une Bourgogne souveraine, à un état satellite.



C'est dans cet aspect de son mystère historique qu'apparaît la seconde figure de Jeanne d'Arc, celle de "La Sainte de la Patrie". C'est en reconnaissance de cette autre éminente qualité de sa personne et de son oeuvre que deux ans plus tard, le 24 Juillet 1920, Pie XII, conjointement à notre grande mystique du siècle, Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, élève Sainte Jeanne d'Arc à la dignité suprême de "Patronne Secondaire de la France, après la Sainte-Vierge Marie".



Les Militaires

"Une marche d'approche"

Au moment où les travaux de Quicherat commençaient à se propager dans le monde savant, des militaires parmi les plus cultivés étaient séduits par le prodigieux coté guerrier de Jeanne d'Arc, que révélait l'étude attentive de ses batailles.



C'est donc conjointement aux trouvailles universitaires et au "sursum corda" de l'Église que s'affirma peu à peu, bien que tardivement lui aussi, le mouvement de reconnaissance des prodigieuses vertus militaires qui accompagnaient en une "symbiose" parfaite et une harmonie éclatante, celles de l'âme mystique de la Pucelle.



Devant l'effet d'éblouissement ressenti, on comprend l'émerveillement des soldats touchés par cette "révélation". Aussitôt, quelques uns s'élancèrent sur les traces de Jeanne pour tenter d'y retrouver celles de ce "génie manœuvrier" qui lui faisait vaincre avec tant d'éclat dans ses batailles.



Tous les militaires qui entreprirent alors d'étudier l'action de Jeanne au combat, reconnurent la source surnaturelle de son inspiration. Ce dont témoignent leurs écrits les plus connus, du Capitaine Marin (1889), du Capitaine de Pimodan (1891), du Général Davout d'Auersted (1892), du général russe Dragomiroff (1898), du Capitaine Champion (1901), du Général Lemaître (1908) notamment.



Tous ces hommes de métier ont été aussi stupéfaits devant la perfection et les résultats des opérations militaires de Jeanne, que l'avaient été les guerriers de son temps. Mais aucun n'avait pu en tenter une analyse approfondie, car les manœuvres de Jeanne d'Arc impliquent toutes une stratégie pratiquement insaisissable par des soldats si bien formés soient-ils. C'est le génie d'inspiration surnaturelle qui se manifestait en elle. Un génie pratiquement indéfinissable dans les termes communs de notre logique. Tous l'ont reconnu.



Parmi les auteurs militaires plus récents, ayant acquis sur ce sujet une autorité particulière, le Colonel de Liocourt, auteur de deux superbes volumes sur "La Mission de Jeanne d'Arc" (parus aux Nouvelles Editions Latines), offre sur Jeanne d'Arc, ses campagnes et son histoire une étude élevée au niveau de solidité chartiste d'une Régine Pernoud, dont les écrits avec sa collaboratrice Marie-Véronique Clin constituent actuellement les textes de référence.



Enfin, on ne peut manquer de s'étonner de voir à quel point, par dessus les siècles, les avis des chefs militaires modernes sur la conduite de Jeanne au combat concordent avec ceux de ses contemporains. Celui qui combattit constamment auprès d'elle comme premier exécutant de ses décisions le jeune duc Jean d'Alençon en témoigna ainsi devant le tribunal de la réhabilitation institué par Calixte III :

"Dans le fait de guerre, Jeanne était fort experte, tant pour manier la lance que pour rassembler une armée, ordonner un combat et faire usage de l'artillerie. Tous s'émerveillaient de voir que dans les choses militaires elle agit avec autant de sagesse et de prévoyance que si elle eut été un capitaine ayant fait la guerre pendant vingt ou trente ans. C'était surtout au maniement de l'artillerie qu'elle s'entendait."



LA PERCEE DE WEYGAND

Tous les avis émerveillés des militaires qui étudièrent sous leur angle guerrier les opérations de Jeanne, telles que l'histoire les rapporte, sont unanimes dans leur étonnement, leurs louanges, leurs commentaires et leurs hommages. Tous concluent à la certitude d'une inspiration surnaturelle provoquant les manœuvres de Jeanne, inconnues de son temps, aussi bien chez les Français que chez les Anglais.



Cependant, aucun d'eux n'a pratiqué dans ses écrits une étude purement "technique" des aspects stratégiques et tactiques de ses opérations.



Dès lors, sur la percée de Weygand, concrétisant pour la création de son "Association" le caractère "Universel" plaçant la Pucelle au-dessus même des enseignements des diverses Ecoles de Guerre, lui reconnaissait une inspiration surnaturelle jamais égalée à l'échelle humaine des plus grands guerriers connus dans l'Histoire.



C'est donc la continuation de cette délicate mais capitale mission de "redécouverte" de la personnalité si méconnue de "Jeanne d'Arc Chef de Guerre" que, dans la succession de notre vénéré Fondateur, nous héritons.



Cette oeuvre dont l'ampleur dépasse les ressources des orientations culturelles de nos institutions militaires, est celle qu'il nous appartient actuellement de promouvoir par toutes les voies d'accès, dans une société dont les horizons intellectuels demandent eux aussi à être élargis à des dimensions nouvelles, sur ces sujets primordiaux.





René OLIVIER.



LES RELATIONS PUBLIQUES





Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,



Les militaires m'ont expliqué pourquoi leurs locaux ne seraient plus accessibles aux associations, dont la nôtre, même si elle est sous le patronage d'un des plus grands chefs de guerre de l'Histoire.



Les appelés vont être supprimés. Nos réunions se déroulent en dehors des heures normales. Un employé civil en heure supplémentaire coûte cher. Remède :

-suppression du prêt des amphithéâtres.



"L'Armée nous lâche. L'église peut-elle nous rattraper (et gratuitement) ? " ai-je demandé à Mgr de Tarragon, qui avec Dom Gérard nous apporte l'appui inestimable  de l'autorité religieuse. Grâce à lui et à Mgr Fleischmann, curé de Saint François-Xavier, nous voilà, aujourd'hui, confortablement installés et dans un lieu propre, aussi, à la méditation.



Présenter le bilan des Relations Publiques depuis le 13 Mars 1999 à Vincennes me demandera peu de temps.



L'année ne se solde pas par des résultats spectaculaires. L'emploi du temps, quand même bien rempli, a été surtout consacré à des démarches (courriers, téléphones, visites) et à des déplacements (dont un aller et retour à Nice pour établir une liaison avec les Etats-Unis).



A son habitude, le bulletin vous a informé des principaux événements : Le 9 Mai, fête de Jeanne d'Arc et ses cérémonies.  Le 19 Mai, : la journée à Patay - le 30 Mai la conférence du Président Olivier sur "Jeanne d'Arc. "Chef de guerre", devant la Fraternité Omnes Fratres. Cette dernière activité a permis de renouer des liens anciens, puisque le flambeau de Jeanne d'Arc était tenu au milieu de cette fraternité par Monsieur Dion.

Les résultats, aux effets encore peu visibles mais créant des attaches solides  portent surtout sur les rapports établis avec quelques associations.



Nous prenons dans l'ordre chronologique :

- d'abord la French American Friendship Foundation à New-York.



Elle a été crée en 1996 par le Comte de Bardin, français et sa femme américaine, pour développer au Etats-Unis la connaissance des innombrables facettes françaises du goût, de l'esprit, de l'art et de la science, sous le principe de la réciprocité, en vue d'accroître la compréhension mutuelle entre nos deux pays.



- En second lieu, les Amis du Pays Lochois, dont le président, le Colonel Lablancherie, a une grande vénération pour Jeanne d'Arc et une connaissance approfondie de l'histoire de cette époque, qu'elle se déroule à Loches ou ailleurs.



Nos relations pourraient déboucher sur une conférence à Loches ou des recherches en commun sur Jeanne d'Arc.



- Enfin, le dernier bulletin vous a donné tous les détails sur l'Association Nationale des Cavaliers Catholiques. Comme convenu l'échange des bulletins se poursuit entre nous et le dernier numéro du courrier de Notre-Dame-Saint-Georges faisait état de l'Association Universelle et de nos relations naissantes à développer.



Notons aussi la récente reprise de contact de l'Association Universelle avec la Basilique Sainte Jeanne d'Arc de Saint Denys de la Chapelle et son clergé.



Pour le reste, quelques actions progressent encore, nous laissant espérer des résultats satisfaisants. Vous en serez informés lorsqu'elles seront arrivées à leur terme.



Et pour ce faible total, combien de lettres sans réponse, de démarches sans suite, de flots de bonnes paroles, qui vous inondent !

Néanmoins il reste toujours beaucoup à faire, heureusement.



J'en viens à deux appels, adressés à nos adhérents. Le premier, surtout, est pressant et pressé et il est double.



L'association a ouvert un site sur Internet. Maintenant, je recherche un utilisateur qualifié de l'ordinateur, pour assurer la marche technique du système.



Récupérer le courrier arrivé. Nous nous chargerons d'y répondre.

Passer sur le site tout ce que nous devons publier.

Et éventuellement nous conseiller sur l'emploi d'Internet pour que nous n'omettions pas de possibilité intéressante.



Le même bénévole ou un autre, devra assurer les traductions de l'anglais et en anglais. Si nous voulons, là aussi, conserver notre universalité il est indispensable de travailler avec les deux langues.



Il conviendrait enfin que ce ou ces volontaires habitent la région parisienne pour que nos échanges soient faciles :

Toute candidature pour le maniement de l'informatique, comme pour l'interprétariat, est à adresser à Monsieur MAIRE 85, rue Petit 75019 PARIS.



En second lieu, nous avons déjà parlé des diverses catégories d'abonnement à notre bulletin. Elles n'ont pas changé.

- abonnement gracieux aux religieux, religieuses, communautés, ainsi qu'à "la famille", les descendants des frères de Jeanne d'Arc. Ce qui n'empêche pas ces abonnés de déposer parfois de superbes cadeaux dans la caisse de Monsieur MAIRE.

- abonnement gracieux aux associations amies avec qui nous pratiquons l'échange des bulletins, un mode précieux de contact épisodique, lorsqu'il n'y a rien de particulier en cours.



- abonnement gracieux également au début de relations nouvelles qui s'établissent avec des particuliers, servi pour leur faire connaître notre association ou qui prolongent certaines actions que nous avons menées en commun.



A ces derniers, je demande de réexaminer consciencieusement leur situation et je vois trois cas possibles.



1°) L'Association Universelle ne les intéresse pas ou ne les intéresse plus, qu'ils nous en avertissent tout simplement.

Les envois seront arrêtés.



2°) Leur intérêts pour l'association et son bulletin reste vif et le montant de l'abonnement ne serait qu'une charge légère pour leur budget.

Qu'en toute simplicité, là aussi, ils envoient 100 F à Monsieur MAIRE ou même 150 F, s'ils veulent également l'adhésion et disposer ainsi d'un droit d'expression à l'assemblée générale.



3°) Ils appartiennent à la catégorie de ceux pour qui adhésion et abonnement représentent une charge importante pour leur budget. Et il y en a.



Vous savez aussi que notre trésorier est très compréhensif.



Que ceux-ci, donc, n'hésitent pas, qu'ils restreignent le montant à leurs possibilités ou même à zéro. Ils resteront adhérents et abonnés. Lorsque leur situation s'améliorera, ils sauront bien reprendre le rythme normal. Donc, qu'ils n'aient aucun scrupule.

Jeanne d'Arc demande beaucoup de bonne volonté mais pas de sacrifices exagérés. Il faut rester en forme pour pouvoir se battre.



Je n'oublierai pas de citer aussi la catégorie des abonnés qui, régulièrement, envoient leur chèque pour recevoir le bulletin.... très irrégulièrement.



Mais ainsi notre trésorier pourra-t-il mieux répartir les dépenses destinées au bulletin.



Dans quelques mois, une fois parvenus les résultats de cet appel, nous reverrons les listes avec le Président Olivier et Monsieur Maire.



Il m'a été demandé, pour que les participants à la réunion d'aujourd'hui se connaissent mieux entre Amis de Jeanne d'Arc, si chacun ne pourrait pas annoncer au moins son nom et la région qu'il habite.



Pour ceux qui le veulent.....







RAPPORT FINANCIER ANNEE 1999





La progression constatée l'année 1998 a continué en 1999 puisque, de 500 bulletins envoyés à chaque parution en 1998, nous sommes passés à 600 bulletins en 1999.



La diffusion de notre bulletin progresse donc régulièrement et par lui notre association bénéficie d'une audience accrue.



C'est là le résultat des efforts déployés par quelques amis actifs qui nous ont amené de nouveaux adhérents et abonnés au bulletin, avec une mention particulière à notre chargé des relations publiques qui ne compte pas son temps pour nouer de nouveaux contacts et engager le dialogue avec de nouveaux amis, soutenu dans son action et souvent accompagné par notre Président René Olivier.



Cette évolution favorable se retrouve au niveau des recettes qui passent de 42 045 Frs en 1998 à 46 410 Frs en 1999.



Les dépenses s'équilibrent pratiquement avec les recettes :

- impression du bulletin      25 600 Frs

- affranchissements           15 554 Frs

- fleurs et honoraires de messe

pour la fête de Jeanne d'Arc 4 300 Frs

- déplacements                                1 166 Frs

___________

soit un total de                   46 620 Frs                                            ==========



ceci nous laisse une très faible perte de 210 Frs sans pouvoir absorber la perte 1998 de 7 501 Frs.



La gentillesse de notre imprimeur nous permet de supporter ce décalage que nous souhaitons malgré tout diminuer au cours de l'année 2000.



Les cotisations et abonnements de l'année 2000 arrivent régulièrement. Nous profitons du présent rapport pour inciter les amis qui n'ont pas encore versé leur cotisation et réabonnement 2000 à le faire rapidement.



La générosité fidèle d'un certain nombre d'amis, que nous remercions chaleureusement au passage, nous permet, encore cette année, de ne pas augmenter les montants de l'abonnement au bulletin et de la cotisation.



Nous reportons donc à 2001 cette mise à jour qui deviendra nécessaire.



Nous rappelons comme chaque année que nous délivrons un reçu fiscal qui permet une réduction d'impôt de 50% du don effectué.



Ne nous privons pas de cette aide significative que l'Etat veut bien accorder aux associations.



C'est évidemment par un appel pressant que je terminerai ce rapport financier.



Notre budget s'équilibrera toujours, d'autant plus facilement, qu'un plus grand nombre d'amis voudront bien prendre une part plus active dans les nombreuses tâches qui nous incombent et nous avons besoin de toutes les compétences.



Merci aux amis qui franchiront le pas et nous rejoindront au chapitre général.







INTERVENTIONS DES MEMBRES PRESENTS A

L'ASSEMBLEE GENERALE



Après les exposés classiques, communs à ces réunions, notre Assemblée Générale fut suivie d'un échange des avis des participants sur la marche de notre Association dans l'esprit qui l'anime.



Les fruits de cette coopération furent si enrichissants par leur complémentarité, que leurs apports prirent le caractère du phénomène souvent mis à profit dans des réunions savantes, et que l'on a baptisé du nom un peu barbare mais juste de "Brains storming". C'est là un fait aujourd'hui bien acquis, fondant une intéressante réalité. A nous de tirer profit de cet enseignement pour nos réunions futures.

Dans ce débat, tout était inspiré par la bonne marche et le progrès de notre "Association Universelle", dans sa mission traditionnelle de diffusion du grand message de Jeanne d'Arc.



N.B. : les trois rapports soumis à l'assemblée ont été approuvés par les 30 personnes présentes et avec les 112 pouvoirs reçus.