Chers amis de Sainte Jeanne d’Arc,
Le 7 Juillet 1456, l’archevêque de Rouen, en vertu de l’autorité à lui spécialement déléguée par notre Saint-Père le pape, déclarait que :
« Lesdits procès et sentences, entachés de dol, chalonge, iniquité, mensonge, erreur manifeste de droit et de fait, de même que ladite abjuration et toutes les exécutions et séquelles ont été, sont et seront nuls, invalides, inexistants et vains… »
Il y a un peu plus de cinquante ans, Régine Pernoud publiait ses premiers travaux sur le procès de réhabilitation auquel elle a consacré sa carrière. Elle a montré plus qu’aucun autre historien combien ce procès, fruit de cinq années d’enquêtes, avait été important pour rétablir l’honneur de Jeanne et de sa famille, l’honneur du roi et de l’Eglise, mais aussi combien ce document se trouvait être pour nous une mine de renseignements sur la vie de la Pucelle. En analysant ces témoignages en regard du procès de condamnation et des chroniques du XVème siècle dont nous disposons, Régine Pernoud a montré que la Pucelle est une des personnalités du Moyen-Age les mieux connues et les moins susceptibles d’interprétations fantaisistes. Las ! passé le 500ème anniversaire du procès, célébré en 1956, elle se trouvait dans l’obligation de réfuter les thèses sans fondement qui continuent à trouver des sympathisants.
Marie-Paule Renaud, ce 26 février 2006, anniversaire du voyage de Jeanne d’Arc de Vaucouleurs à Chinon.
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Marie-Paule Renaud est l’auteur de l’ouvrage: Jeanne d’Arc à Melun et en Seine-et-Marne – la prédiction de Melun (publié en 2009)